Paillotes de l’Ermitage : le collectif de défense du DPM satisfait, mais toujours vigilant

Après que le tribunal administratif de Saint-Denis ait rendu sa décision quant à l’avenir des 6 restaurants de plage de l’Ermitage-les-Bains, les opposants demandent une application stricte. Ils attendent les destructions ordonnées.
 

Ce mercredi 7 novembre, les membres du Collectif de défense du domaine public maritime se sont exprimés quant à l’avenir des restaurants de plage de l’Ermitage-les-Bains. Lundi 5 novembre, le tribunal administratif de Saint-Denis a tranché pour les six paillotes. Les restaurateurs ont été condamnés à la démolition, totale ou partielle, et à la remise en état des lieux.

Des restaurateurs décidés à ne pas se laisser faire. Hier, mardi 6 novembre, ils ont réagi par la voix de leur avocat, Me Iqbal Akhoun. La plupart d’entre eux ayant décidé de faire appel de la décision devant la Cour administrative de Bordeaux.


Destructions et remise en état sous surveillance


Les opposants se disent en revanche satisfaits des jugements rendus par le tribunal administratif. Karl Belon, le président du collectif de défense du domaine public maritime dit "avoir eu raison de faire confiance au préfet, de faire confiance à la justice, même par moment, on a eu quelques doutes".

Malgré tout, les membres du Collectif de défense du domaine public maritime restent vigilants. Ils attendent désormais du préfet qu’il joue son rôle de police et lui demandent ainsi de "ne pas se rendre coupable de complicité passive", s’il attend encore. Autrement dit, les démolitions ordonnées doivent prendre effet immédiatement selon eux.

Les membres du collectif seront également attentifs à la remise en état des lieux. Des sites qu’ils estiment avoir été dégradés par des enrochements bétonnés et des réseaux d’assainissement illégaux.


La gestion du domaine public maritime remise en cause


Pour l’avocat du collectif de défense du domaine public maritime, Me Alain Antoine, d’autres questions restent en suspens. Il entend d’ailleurs les poser au procureur de la République pour qu’il s’intéresse à la gestion de ce domaine public maritime durant ces dernières années.


Le reportage de Laurent Figon et Willy Fontaine.

©Reunion la 1ère