Petite Ravine : un requin de 2 mètres observé entre Saint-Leu et Trois-Bassins

Risque requin : le CSR appelle à la prudence
Un requin bouledogue de près de 2 mètres a été signalé à proximité de Petite Ravine, entre Saint-Leu et Trois-Bassins, ce jeudi 12 janvier au matin. La préfecture relaie l’alerte et rappelle la réglementation en vigueur pour les activités nautiques et la baignade.

La vigilance est recommandée en cette période de vacances scolaires d’été austral. Les températures sont chaudes, le soleil généreux, de quoi inciter à la baignade.

Une baignade réglementée à La Réunion depuis la crise requin, rappellent les autorités. Baignade et activités nautiques sont en effet autorisées uniquement dans les zones aménagées.

Observation entre Saint-Leu et Trois-Bassins

Ce jeudi 12 janvier au matin, un requin bouledogue de près de 2 mètres a été signalé sur la côte Ouest, à proximité de Petite Ravine, soit entre Saint-Leu et Trois-Bassins. Le squale a été observé dans la matinée à près de 50 mètres du bord, lors d’une session de chasse sous-marine. Il nageait alors sur un fond de sable en direction du large.

Plusieurs captures depuis le début de l’année

Depuis le début de l’année 2023, plusieurs squales ont été "prélevés" aux abords des côtes Ouest de La Réunion. D’après la carte mise en ligne par le Centre Sécurité Requin, le Programme Réunionnais de Pêche Préventive a capturé au moins 4 requins tigres dans la Réserve Marine de La Réunion. Une femelle de 3,20 m, un juvénile de 1,20 m et un mâle de 2,60 m ont été capturés puis tués, tandis qu’un spécimen de 1,60m a été capturé puis relâché.

Sea Shepherd dénonce un "massacre"

La procédure mise en place par les autorités dans le cadre de la gestion de la crise requins à La Réunion est fortement critiquée par des associations telles que Sea Shepherd. Depuis 2011, plus de 470 requins tigres ont été abattus à La Réunion, malgré la présence de l’espèce sur la liste rouge de l’UICN des espèces menacées d’extinction, dénonce-t-elle. 

L’ONG s’oppose à ces "captures", qu’elle qualifie de "massacre", sur les réseaux sociaux, et appelle à signer une pétition en ligne pour s’y opposer.