Mardi prochain, Bois Rouge et le Gol arrêteront de réceptionner les cannes. La campagne sucrière 2018 s’achève sur une grande déception. Les deux usines n’auront broyé au total qu’un million 400 000 tonnes.
Les cachalots sont sur les routes, les plate-formes toujours à l'oeuvre, mais le cœur n’y est plus.
Les planteurs savent qu’ils n’atteindront jamais d’ici mardi prochain, le niveau de l’année dernière avec un million de tonnes de cannes broyées pour Bois Rouge, 858 000 tonnes pour Saint-Louis.
«La pire campagne depuis au moins 50 ans» disent les industriels qui ne pourront pas non plus compter sur un excellent quota de sucre : 44 000 tonnes en moins sur les 190 000 habituellement produites.
Si 2017 a été une des meilleures années et campagnes, ce n’est pas le cas pour 2018 où les aléas climatiques sont venus contrarier le travail des planteurs.
Fakir arrivé au mois d’Avril, autrement dit, en fin de saison cyclonique a anéanti les derniers espoirs de la filière fragilisée par les précédents passages de Berguitta en Janvier et Dumazile en Mars.
Le mouvement social des gilets jaunes a aussi empêché la livraison normale des cannes.
Les problèmes rajoutés les uns aux autres ont conduit l’interprofession à mettre en place un dispositif spécifique le 03 Décembre dernier.
Une enveloppe de 3 millions d’euros sera «paritairement répartie entre planteurs et usiniers».
Pour les cannes restées aux champs, les agriculteurs bénéficieront
d’une aide d’un million et demi, sans oublier un bon de 240 euros par hectare pour l’engrais.
En cas de difficulté de paiement des factures d’irrigation, les planteurs pourront enfin compter sur une avance remboursable sur trois ans.
Le reportage de Frédéric Hoareau et Céline Roland
En 2017, Bois Rouge avait brassé un million 867 000 tonnes, et le Gol 858 000 tonnes de cannes.
Les planteurs savent qu’ils n’atteindront jamais d’ici mardi prochain, le niveau de l’année dernière avec un million de tonnes de cannes broyées pour Bois Rouge, 858 000 tonnes pour Saint-Louis.
«La pire campagne depuis au moins 50 ans» disent les industriels qui ne pourront pas non plus compter sur un excellent quota de sucre : 44 000 tonnes en moins sur les 190 000 habituellement produites.
Si 2017 a été une des meilleures années et campagnes, ce n’est pas le cas pour 2018 où les aléas climatiques sont venus contrarier le travail des planteurs.
Fakir arrivé au mois d’Avril, autrement dit, en fin de saison cyclonique a anéanti les derniers espoirs de la filière fragilisée par les précédents passages de Berguitta en Janvier et Dumazile en Mars.
Le mouvement social des gilets jaunes a aussi empêché la livraison normale des cannes.
Les problèmes rajoutés les uns aux autres ont conduit l’interprofession à mettre en place un dispositif spécifique le 03 Décembre dernier.
Un dispositif d'aide pour les planteurs
Une enveloppe de 3 millions d’euros sera «paritairement répartie entre planteurs et usiniers».
Pour les cannes restées aux champs, les agriculteurs bénéficieront
d’une aide d’un million et demi, sans oublier un bon de 240 euros par hectare pour l’engrais.
En cas de difficulté de paiement des factures d’irrigation, les planteurs pourront enfin compter sur une avance remboursable sur trois ans.
Le reportage de Frédéric Hoareau et Céline Roland
En 2017, Bois Rouge avait brassé un million 867 000 tonnes, et le Gol 858 000 tonnes de cannes.