Plan de relance: 1,5 milliard d’euros pour les Outre-mer, financement confirmé pour la NRL

Le Premier ministre, Jean Castex, à l'université d'été du Medef, le 26 août 2020.
Le gouvernement dévoile, ce jeudi en conseil des ministres, le plan de relance national pour faire face à la crise économique consécutive à la crise sanitaire de la Covid-19. Le financement du chantier de la NRL y figure mais pas de montant officiel. 
1,5 milliard d’euros, c'est la somme qui sera consacrée au sauvetage de l’économie dans les Outre-mer. Mais l’objectif du plan de relance est de financer des projets concrets, et qui pourront sortir de terre dans les deux prochaines années.

Par exemple, 50 millions d’euros permettront de rénover les réseaux d’eau et d’assainissement, 50 millions également pour la mise aux normes des bâtiments publics dans le cadre du plan Séisme Antilles. Il faut aussi ajouter 50 millions pour rénover les routes, en particulier en Guyane, ou à La Réunion même si le montant du financement du chantier de la Nouvelle Route du Littoral (NRL) n’est pas encore fixé.

Il y aura également davantage de contrats aidés, et des financements supplémentaires pour le secteur agricole durement éprouvé par la crise du coronavirus.

Dans les COM, collectivités d’outre-mer très autonomes, l’Etat rénovera ses bâtiments, en particulier les hôpitaux, dont 45 millions d’euros pour rénover les infrastructures de santé à Wallis et Futuna.

Il faudra attendre le vote du projet de loi de finances, dans les prochaines semaines, pour connaitre la répartition exacte, territoire par territoire. Toutes ces mesures ont vocation à s’appliquer dès le 1er janvier prochain.
 
Le gouvernement annonce aussi des baisses d'impôts pour les entreprises

Le chef du gouvernement qui présente officiellement ce jeudi le plan de relance de 100 milliards d’euros demande aux décideurs économiques de "s'engager fortement pour l'emploi. Le plan comprend notamment 20 milliards de baisses d’impôts de production payés par les entreprises, soit 10 milliards en 2021 et 10 autres en 2022.  Jean Castex souhaite que les sociétés jouent le jeu. « Nous investissons fortement pour soutenir les entreprises, mais nous attendons d’elles qu’elles s’engagent fortement pour l’emploi, notamment des jeunes », déclare le premier ministre, dans une interview au Figaro. « Le plan ne produira son plein effet que si tout le monde joue le jeu », insiste Jean Castex.