Les barrages étaient encore présents ce matin du côté du Port Est. Les Gilets Jaunes, avertis du déploiement d'un important dispositif des forces de l'ordre, ont quitté les lieux vers midi. Mais un face à face endurcit s'en est suivi.
•
Les Gilets Jaunes restent mobilisés ce lundi. Le mouvement entre dans sa troisième semaine de contestation. Point privilégié de blocage dans l'île, le Port Est. Les containers s'accumulaient au fil des jours. Le poumon économique de l'île s'asphyxiait. Ce lundi, les forces de l'ordre tentent de lui permettre de reprendre une bouffée d'air frais. Une tâche qui s'avère difficile.
Un risque de pénurie se profile à l'horizon.
2 600 containers sont actuellement en attente au Port. Parmi lesquels 1 200 sont destinés à l'exportation. Ils contiennent du sucre, entre autre produits. Les 1 400 restants sont eux destinés à l'économie réunionnaise. 700 d'entre eux sont prêts à être livrés, toutes les opérations de dédouanements ayant été faites. Des containers qui n'attendent qu'une ouverture du site portuaire.
Autre inquiétude pour l'Union Maritime Interprofessionnelle de La Réunion, les 3 400 containers détournés vers d'autres destinations depuis le 17 novembre dernier. La problématique d'un calendrier de retour se pose. Notamment sur les sur-coûts réels qui vont peser globalement sur l'économie locale au moment d'un retour à une situation normale. Pour Guy Antoine Delavenne, président de l'UMIR, des urgences réelles sont à prendre en compte comme les produits frais périssables ou encore les médicaments et le matériel médical à destination des centres hospitaliers et établissements accueillants des personnes âgées.
Transitaires, transporteurs et manutentionnaires se réunissent en cellule de crise tous les matins depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes. Ils espèrent une réouverture du Port Est le plus rapidement possible.
Mais Gilets Jaunes n'en démordent pas.
Les contestataires présents au rond-point du Port Est ont bien compris que bloquer ce site stratégique conduit à une paralysie de l'économie locale. En désaccord sur les revendications présentées hier à la Ministre des Outre-mer et au Préfet dans Le Livre Jaune, notamment sur les modalités de constitution du panier péi, ils demandent de nouvelles concertations.
L'une des Gilets Jaunes installée au Port Est préconise, par exemple, l'ajustement des prix des produits constituants le panier péi sur ceux de la métropole, ou le cas échéant, sur les prix pratiqués lors des promotions dans les supermarchés sur les yaourts ou le lait produits localement.
Les mots de Johnny, Gilet Jaune, traduisent la motivation du groupe. La pression est donc maintenue. A noter que 99% des marchandises de La Réunion proviennent du Port Est.
Un risque de pénurie se profile à l'horizon.
2 600 containers sont actuellement en attente au Port. Parmi lesquels 1 200 sont destinés à l'exportation. Ils contiennent du sucre, entre autre produits. Les 1 400 restants sont eux destinés à l'économie réunionnaise. 700 d'entre eux sont prêts à être livrés, toutes les opérations de dédouanements ayant été faites. Des containers qui n'attendent qu'une ouverture du site portuaire.
Autre inquiétude pour l'Union Maritime Interprofessionnelle de La Réunion, les 3 400 containers détournés vers d'autres destinations depuis le 17 novembre dernier. La problématique d'un calendrier de retour se pose. Notamment sur les sur-coûts réels qui vont peser globalement sur l'économie locale au moment d'un retour à une situation normale. Pour Guy Antoine Delavenne, président de l'UMIR, des urgences réelles sont à prendre en compte comme les produits frais périssables ou encore les médicaments et le matériel médical à destination des centres hospitaliers et établissements accueillants des personnes âgées.
Rien ne peut sortir, rien ne peut entrer. La situation est extrêmement préoccupante.
Transitaires, transporteurs et manutentionnaires se réunissent en cellule de crise tous les matins depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes. Ils espèrent une réouverture du Port Est le plus rapidement possible.
Mais Gilets Jaunes n'en démordent pas.
Les contestataires présents au rond-point du Port Est ont bien compris que bloquer ce site stratégique conduit à une paralysie de l'économie locale. En désaccord sur les revendications présentées hier à la Ministre des Outre-mer et au Préfet dans Le Livre Jaune, notamment sur les modalités de constitution du panier péi, ils demandent de nouvelles concertations.
L'une des Gilets Jaunes installée au Port Est préconise, par exemple, l'ajustement des prix des produits constituants le panier péi sur ceux de la métropole, ou le cas échéant, sur les prix pratiqués lors des promotions dans les supermarchés sur les yaourts ou le lait produits localement.
I fo nou frap un gran cou! Si nou frap pa un gran cou, les gen va retomb dan zot traver!
Les mots de Johnny, Gilet Jaune, traduisent la motivation du groupe. La pression est donc maintenue. A noter que 99% des marchandises de La Réunion proviennent du Port Est.