Aménagé en centre de vaccination contre le covid, le "vaccinobus" sillonne les communes de l’île

Sous la pluie, les premiers candidats à la vaccination patientent, ce mardi 15 juin, devant le "vaccinobus", installé sur le parking du centre commercial Cap Sacré Cœur, au Port.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :

Première étape au Port

La préfecture de La Réunion et l’Agence Régionale de Santé inaugure un nouveau dispositif pour faciliter l’accès à la vaccination dans le département. A partir de ce mardi, un bus aménagé en centre de vaccination va aller à la rencontre des Réunionnais en sillonnant différentes villes. Sa première étape est la ville du Port où le covid sévit particulièrement et où le taux d’incidence reste l’un des plus élevé de La Réunion.

Ce dispositif mobile de vaccination restera jusqu’à demain, mercredi sur le parking du centre commercial Cap Sacré-Cœur. Vous y êtes accueillies sans rendez-vous de 8h à 19h.

200 doses disponibles par jour

Le "vaccinobus" est une sorte de centre de vaccination éphémère qui respecte toutes les normes en vigueur : conservation réfrigérée des doses ; espace individualisé pour recevoir chaque candidat à la vaccination ; espaces d’attente ; entretien pré-vaccinal avec remplissage du questionnaire ; puis espace post vaccinal de surveillance. A bord, 200 doses de vaccins sont disponibles par jour.

Pour se faire vacciner

Les personnes souhaitant se faire vacciner y sont prises en charge par un médecin et des infirmiers. Vous devez toutefois vous munir de votre carte vitale ou attestation de droits, ou carte d'identité ; d’une prescription médicale du médecin traitant pour les personnes présentant une pathologie à risque et du résultat du laboratoire en cas de test RT-PCR positif de plus de trois mois.

Un Réunionnais sur trois a reçu une dose

Selon l’ARS, au 6 juin, 30% de la population éligible, ou encore près d’un réunionnais sur 3 a reçu au moins une injection, soit 186 033 personnes. Au total, 283 541 doses ont été distribuées au 7 juin à La Réunion. Le rythme hebdomadaire est passé depuis le début du mois de mai, de 19 000 injections à 36 000. Pour autant, 70 % de la population éligible n'a pas encore reçu une première dose.

De plus, selon les autorités, "les personnes les plus vulnérables et exposées aux formes graves de la maladie ne sont pas encore suffisamment protégées par la vaccination".