Après des semaines de débats parlementaires sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), une commission mixte paritaire, le Premier Ministre Michel Barnier a décidé d’engager la responsabilité de son gouvernement au travers de l’article 49.3 de la Constitution.
Deux motions de censure vont être débattues et votées mercredi 4 décembre. Quelles qu’en soient les issues, pour Perceval Gaillard, député LFI de La Réunion, la seule solution passe par la démission d’Emmanuel Macron, et la tenue d'une élection présidentielle anticipée.
Regardez l'intervention de Perceval Gaillard en direct dans le JT de 19h00 de Réunion la 1ère :
Invité en direct du journal télévisé de Réunion la 1ère, le député Insoumis Perceval Gaillard a délivré son sentiment sur le déroulement de la journée de mercredi 4 décembre. Pour lui, il n’y a que très peu de doute. Les députés du Nouveau Front Populaire et du Rassemblement National vont voter la motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier.
"Même si nous serons en mesure d'appliquer notre programme pendant un mois, deux mois, trois mois, il y a de fortes chances que nous soyons aussi renversés. Et c'est le cas de l'ensemble des forces politiques. C'est pour ça que la seule solution [...] c'est une présidentielle anticipée."
Perceval Gaillard - Député 7ème circonscription de La RéunionJournal Télévisé de 19h00 de Réunion la 1ère
Même si la présidente du RN fait encore planer le doute ce soir, même si la motion de censure n’aboutit pas finalement au soir du 4 décembre, il y a de fortes de chances pour que le Premier Ministre engage de nouveau la responsabilité de son gouvernement ces prochains jours. Et de nouveau, il devra faire face à des motions de censure.
Le dépûté de la 7ème circonscription rappelle que c'est grâce au Rassemblement National si le gouvernement de Michel Barnier a été nommé.
Pour éviter tout blocage de l’Assemblée, ce qui serait le cas si le NFP accède au pouvoir, ou si c’est le cas du RN, car aucune des deux formations n’a de majorité absolue dans l’Hémicycle du Palais Bourbon, la seule solution serait de voir le Président Macron démissionner. Et voir ainsi une élection présidentielle anticipée se mettre en place.
Le/la nouveau/velle président/e pourra alors s’appuyer sur de nouveaux députés acquis à sa cause.