Le plan de sauvegarde de l’emploi du Journal de l’île de La Réunion prévoit quarante et une suppressions de postes. Une saignée difficile à accepter par les syndicats dans une entreprise qui compte 159 salariés.
Financièrement, le Jir va mal, très mal. Le second grand titre de la presse quotidienne locale est en souffrance depuis des mois. Après le placement en redressement judiciaire du Journal de l’île de La Réunion le 3 Février 2016, la direction a présenté son plan de sauvegarde de l’emploi aux salariés.
Ce plan d’action prévoit de supprimer 41 postes sur les 159 que compte l’entreprise. Une coupe sombre dénoncée dès dimanche par les syndicats CFE-CGC et SNJ. Selon les responsables syndicaux, qui ne contestent pas la nécessité du PSE : « les postes supprimés sont occupés principalement par des salariés sans fonction d’encadrement. De nombreuses suppressions de postes (petites annonces, service commercial ou comptabilité) sont en contradiction avec la volonté de la direction, à savoir l’augmentation du chiffre d’affaires et le recouvrement des factures ».
Souch sur la sellette
D’après les deux organisations syndicales, la rédaction serait amputée de 15 rédacteurs soit un quart de la totalité des suppressions de postes prévus dans l’entreprise. Des licenciements économiques qui seraient effectués en fonction des : « qualités professionnelles ». Un critère difficilement acceptable pour les représentants syndicaux qui précisent : « aucun entretien annuel n’a jamais eu lieu dans l’entreprise » d’où leurs interrogations sur la validité des notations des employés…
L’un des points sensible soulevé par les syndicalistes du JIR dans leur communiqué concerne Souch. Les dirigeants envisagent de se séparer du célèbre dessinateur de presse d’où cette question : « comment la direction peut espérer différencier notre titre des autres journaux en privant le JIR de l’une de ses plumes les plus colorées ? ».
En images avec Laurent Pirotte
Ce plan d’action prévoit de supprimer 41 postes sur les 159 que compte l’entreprise. Une coupe sombre dénoncée dès dimanche par les syndicats CFE-CGC et SNJ. Selon les responsables syndicaux, qui ne contestent pas la nécessité du PSE : « les postes supprimés sont occupés principalement par des salariés sans fonction d’encadrement. De nombreuses suppressions de postes (petites annonces, service commercial ou comptabilité) sont en contradiction avec la volonté de la direction, à savoir l’augmentation du chiffre d’affaires et le recouvrement des factures ».
Souch sur la sellette
D’après les deux organisations syndicales, la rédaction serait amputée de 15 rédacteurs soit un quart de la totalité des suppressions de postes prévus dans l’entreprise. Des licenciements économiques qui seraient effectués en fonction des : « qualités professionnelles ». Un critère difficilement acceptable pour les représentants syndicaux qui précisent : « aucun entretien annuel n’a jamais eu lieu dans l’entreprise » d’où leurs interrogations sur la validité des notations des employés…
L’un des points sensible soulevé par les syndicalistes du JIR dans leur communiqué concerne Souch. Les dirigeants envisagent de se séparer du célèbre dessinateur de presse d’où cette question : « comment la direction peut espérer différencier notre titre des autres journaux en privant le JIR de l’une de ses plumes les plus colorées ? ».
En images avec Laurent Pirotte