Premier tour de l’élection présidentielle : les malgaches ont voté ce jeudi

Environ 11 millions d’électeurs sont appelés aux urnes ce jeudi 16 novembre à Madagascar.
Environ 11 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes ce jeudi 16 novembre à Madagascar. Le scrutin s'est terminé à 17h dans les 27375 bureaux de vote du pays. Un scrutin qui s'est déroulé dans un climat politique tendu. 13 candidats sont en lice.

Le premier tour de l'élection présidentielle s'est ouvert, ce jeudi 16 novembre, à Madagascar. Onze millions de personnes étaient appelées aux urnes pour élire l'un des 13 candidats en lice.

Au lycée moderne Ampefiloha à Tananarive, les bureaux de vote ont ouvert avec une dizaine de minutes de retard. C’est la Ceni, la commission électorale indépendante qui organise ce scrutin.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :

Premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar : les électeurs ont voté pour départager les 13 candidats sont en lice. Reportage de nos envoyés spéciaux

La pression était palpable un peu avant l’ouverture des bureaux du lycée moderne. Un petit moment de confusion au moment de chercher les bulletins de vote, introuvables dans un premier temps. Le tout sous le regard des différents observateurs de ce scrutin comme les représentants des candidats.

Environ 11 millions d’électeurs sont appelés aux urnes ce jeudi 16 novembre à Madagascar.

Un bulletin unique

Carte électorale en main, les citoyens n’étaient pas très nombreux à l’ouverture des bureaux du lycée moderne d’Ampefiloha. C’est avec un bulletin unique qu’ils se rendent à l’isoloir. Sur ce bulletin les noms, photos et numéros des 13 candidats, et une case à cocher.

Environ 11 millions d’électeurs sont appelés aux urnes ce jeudi 16 novembre à Madagascar.

Après avoir signé le registre les électeurs posent un doigt sur un tampon imprégné d’encre violette indélébile, signe qu’ils ont déjà voté.

Regardez le direct de Réunion La 1ère :

Premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar : direct de nos envoyés spéciaux et interviews  Partie1

Sous les yeux des observateurs internationaux

Présents avant même l’ouverture des bureaux de vote, des observateurs de l’union africaine avaient fait le déplacement au lycée moderne d’Ampefiloha.

La chef de la mission électorale de l’union africaine déclare : "le processus a commencé plus ou mois à l’heure à quelques minutes près, quelques hésitations mais sinon tout se passe bien, ils ont tout le matériel, c’est juste l’affluence, on va repasser tout à l’heure pour voir".

L'élection présidentielle sous surveillance ce jeudi 16 novembre à Madagascar. Catherine Samba-Panza (à gauche).

Les votes des candidats

Dans la matinée, le président sortant, Adry Rajoelina, s'est rendu aux urnes. "Je suis serein, c’est un grand jour pour le peuple malgache, c’est un droit fondamental de voter et j’incite chaque malgache à voter (...), a confié Andry Rajoelina. vous allez voir et constater que les élections à Madagascar se passent dans les règles de l’art".

Regardez les interviews sur Réunion La 1ère :

Premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar : direct de nos envoyés spéciaux et interviews Partie 2
 

Le candidat Siteny Randrianasoloniaiko, député de Tuléar et ancien judoka, s’est aussi rendu aux urnes ce matin.

"Je me sens confiant, en dépit de toutes les remontées que nous avons des stations de police, partout à Madagascar, y compris à Tana, a déclaré Siteny Randrianasoloniaiko à la sortie du bureau de vote. C’est le futur de Madagascar et des Malgaches qui est en jeu, c’est pourquoi je prends mes responsabilités. J’ai donné pour ma campagne électorale, j’ai parcouru tout le pays, alors ce n’est pas à propos de moi mais du peuple malgache. Il mérite une vie meilleure".

Le candidat malgache Siteny Randrianasoloniaiko, député de Tuléar et ancien judoka, s’est aussi rendu aux urnes ce jeudi 16 novembre.

54% de participation en 2018

En 2018, la participation au premier tour de l’élection présidentielle n’avait été que de 54% et cette année le collectif des 10, les candidats opposés à la tenue de cette élection ont appelé à boycotter le scrutin.