Les élections présidentielles aux Comores se déroulent rarement dans le calme. En 2024, rien ne change. Le résultat des deux scrutins (présidentiel et gouverneurs) du 14 janvier doit être officialisé, ce mardi 16 janvier 2024, mais sera-t-il validé par la Commission électorale indépendante ?
Cette question est d’autant plus importante que des manifestations ont déjà éclaté à Mohéli et Anjouan. Par ailleurs, que les partisans de l’opposition ont constaté des fraudes et de graves manquements dans plusieurs bureaux de vote, écrit Comores-Infos.
La gendarmerie incendiée
À Anjouan, également la tension est montée d’un cran, lundi matin. Des barrages ont érigé à Mutsamudu, mais également entre Manyasini et Ada.
Al-Watwan précise : "Des coups de feu ont été entendus, hier, dans plusieurs localités de Nyumakele. Il était difficile de rallier la ville de Mremani, où des jeunes ont saccagé le siège la mairie, puis mis le feu à celui de la gendarmerie".
Ces premiers incidents font craindre un embrasement lors de l’annonce de résultats défavorables à l’opposition. Un scrutin essentiel pour Azali Assoumani, président sortant de l’archipel et président de l’Union Africaine, dont la légitimée est contestée par plusieurs dirigeants africains.