Les tarifs de la téléphonie mobile et de l’internet ont baissé. Mais pas assez, selon l’association de consommateurs UFC-Que Choisir.
•
Le représentant à l’observatoire des prix, Jean-Pierre Lajoie, était l’invité de la matinale sur Réunion la 1ère radio. Il déplore un manque de moyens contre la vie chère.
« Free a sérieusement cassé les prix » se félicite Jean-Pierre Lajoie, mais il relativise : « On s’attendait à une baisse généralisée des prix des opérateurs, ça n’a pas l’air d’être le cas. On peut descendre en-dessous des prix actuellement pratiqués, notamment chez les opérateurs traditionnels. »
Low-cost
« Du point de vue de la qualité technique, c’est relativement bien. Mais le service après-vente est très difficile à joindre. Il faut passer par internet, vous n’avez pas de personne en présentiel » relève l’UFC-Que Choisir, qui note aussi qu’avec un forfait à 9,99€, il n’y a « pas de téléphone fourni. »
Révolution tardive
Pourquoi Orange et SFR n’ont-ils pas diminué leurs tarifs bien avant l’arrivée d’un nouvel opérateur ? « Si Free a pu le faire, je ne vois pas pourquoi d’autres n’auraient pas pu le faire non plus. Ils protègent leur petit pré-carré et tant qu’il n’y a pas de concurrence ils pratiquent les plus élevés possibles. »
Muselé, l’observatoire des prix ?
« L’observatoire des prix n’a pas de pouvoir de contrainte » regrette Jean-Pierre Lajoie. Pire, son budget est divisé par deux. « C’est déplorable, c’est peut-être un moyen de le museler, c’est fort probable. Ça laisse libre champ aux fournisseurs de services, aux producteurs de matériel, de pratiquer les prix qu’ils veulent. »
Consommateurs : moins que le foot !
Les associations de consommateurs ne sont pas mieux loties que l’observatoire, selon le représentant de l’UFC-Que Choisir : « Nos budgets sont très restreints. On n’est pas subventionné au 1/10ème d’un club de foot ! Et avec des petits moyens pareils, il est difficile de faire face aux gros moyens de la production. »
« Free a sérieusement cassé les prix » se félicite Jean-Pierre Lajoie, mais il relativise : « On s’attendait à une baisse généralisée des prix des opérateurs, ça n’a pas l’air d’être le cas. On peut descendre en-dessous des prix actuellement pratiqués, notamment chez les opérateurs traditionnels. »
Low-cost
« Du point de vue de la qualité technique, c’est relativement bien. Mais le service après-vente est très difficile à joindre. Il faut passer par internet, vous n’avez pas de personne en présentiel » relève l’UFC-Que Choisir, qui note aussi qu’avec un forfait à 9,99€, il n’y a « pas de téléphone fourni. »
Révolution tardive
Pourquoi Orange et SFR n’ont-ils pas diminué leurs tarifs bien avant l’arrivée d’un nouvel opérateur ? « Si Free a pu le faire, je ne vois pas pourquoi d’autres n’auraient pas pu le faire non plus. Ils protègent leur petit pré-carré et tant qu’il n’y a pas de concurrence ils pratiquent les plus élevés possibles. »
Muselé, l’observatoire des prix ?
« L’observatoire des prix n’a pas de pouvoir de contrainte » regrette Jean-Pierre Lajoie. Pire, son budget est divisé par deux. « C’est déplorable, c’est peut-être un moyen de le museler, c’est fort probable. Ça laisse libre champ aux fournisseurs de services, aux producteurs de matériel, de pratiquer les prix qu’ils veulent. »
Consommateurs : moins que le foot !
Les associations de consommateurs ne sont pas mieux loties que l’observatoire, selon le représentant de l’UFC-Que Choisir : « Nos budgets sont très restreints. On n’est pas subventionné au 1/10ème d’un club de foot ! Et avec des petits moyens pareils, il est difficile de faire face aux gros moyens de la production. »