"Des professeurs pédophiles mutés dans les outre mer"....La déclaration de Ségolène Royal, début janvier n'en finit plus de faire réagir. Aujourd'hui le collectif Nout Zenfant demande des comptes au Recteur de l'académie. Ségolène Royal elle tente de calmer la polémique....
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La déclaration de l'ancienne ministre Ségolène Royal à propos des professeurs pédophiles qui auraient été mutés dans les outre mer fait toujours débat. 3 députés réunionnaises, Huguette Bello, Ericka Bareigts et Nathalie Bassire ont interpellé le président de la délégation aux Outre-mer de l'Assemblée Nationale, Olivier Serva dans un courrier en lui demandant de procéder aux auditions de de Ségolène Royale et Jean Michel Blanquer. Selon les parlementaires, les faits "s'apparentent à une mise en danger volontaire de notre jeunesse. Ils portent atteinte aux valeurs fondamentales de notre système éducatif et heurtent la conscience professionnelle des personnels enseignants qui travaillent dans les Outre-mer". Un député de Guyane est intervenu également à l'Assemblée Nationale pour demander des comptes. Gabriel Serville a interpellé hier soir le ministre de l'Education Nationale.Le collectif Nout Zenfant avait fait circuler une pétition suite à ces faits, graves s'ils sont avérés. Ce mercredi matin devant le Rectorat, ses membres ont voulu interpeller le recteur.
(Re)voir le reportage de Sufati Toumbou-Dany et Thierry Chenayer
Plus tard dans la journée et face au tollé provoqué par ses déclarations, Ségolène Royal s'est exprimé sur les réseaux sociaux. Elle rappelle dans un post Facebook la circulaire du 26 août 1997 rédigée avec son ex-conseiller juridique au ministère Jean-Michel Hayat, aujourd’hui Premier président de la Cour d’appel de Paris. Ce texte, selon elle, précise l’obligation de signalement de comportements suspects dans l’administration. L'ancienne candidate à la présidentielle tente aussi d'apaiser la colère des parlementaires ultra-marins et leur rappelle son attachement aux Outre-mer...
Reste à savoir maintenant si ces nouvelles déclarations postées ce mercredi soir sur les réseaux sociaux peuvent réellement calmer la polémique et surtout apaiser la colère des parlementaires et des parents d'élèves de La Réunion....
(Re)voir le reportage de Sufati Toumbou-Dany et Thierry Chenayer
Plus tard dans la journée et face au tollé provoqué par ses déclarations, Ségolène Royal s'est exprimé sur les réseaux sociaux. Elle rappelle dans un post Facebook la circulaire du 26 août 1997 rédigée avec son ex-conseiller juridique au ministère Jean-Michel Hayat, aujourd’hui Premier président de la Cour d’appel de Paris. Ce texte, selon elle, précise l’obligation de signalement de comportements suspects dans l’administration. L'ancienne candidate à la présidentielle tente aussi d'apaiser la colère des parlementaires ultra-marins et leur rappelle son attachement aux Outre-mer...
"Loin de stigmatiser les Outre-mer, auxquels me lie une indéfectible reconnaissance -«la petite martiniquaise»- m’appelait Aimé Césaire, mon témoignage explique au contraire à quel point le ministère dont j’avais la charge a mis fin à des pratiques inqualifiables révoltantes. Mes successeurs quelles que soient leur étiquette politique ont eu à cœur de continuer cette action et de rester très vigilants..."Ségolène Royal
Reste à savoir maintenant si ces nouvelles déclarations postées ce mercredi soir sur les réseaux sociaux peuvent réellement calmer la polémique et surtout apaiser la colère des parlementaires et des parents d'élèves de La Réunion....