Le projet de liaison maritime entre la Réunion et l’Ile Maurice n’est pas abandonné

Annoncé fin février, la liaison en catamaran à grande vitesse entre les deux îles, est attendu par ceux qui veulent voyager moins cher, ou qui ont peur de prendre l’avion. 
Le silence des promoteurs du projet laissait présager le pire.

Dans un communiqué publié ce jeudi après-midi, Yvès Hoarau, président de Vanilla Cruise Océan Indien met le retard sur le compte des procédures administratives strictes lorsqu’il s’agit de transport de passagers sur un navire à grande vitesse.

Voici le communiqué :
"Les délais de mise en exploitation de la nouvelle ligne maritime entre l’île de La Réunion et l’île Maurice en catamaran ont été ajustés pour optimiser le développement de l’entreprise et la viabilité du projet avec la préoccupation d’offrir aux Réunionnais, aux Mauriciens ainsi qu’à tous nos futurs passagers à l’international les meilleures conditions de navigation dans le strict respect des conditions de sureté, de sécurité et de confort.

Conscients des attentes suscitées au sein du grand public et compte tenu des informations ou désinformations relatées ici et là dans des termes parfois regrettables et sans fondement, nous renouvelons notre engagement d’apporter à l’ensemble de nos futurs passagers cette offre, nouvelle et complémentaire à l'offre de transport existant, de navettes entre Maurice et La Réunion dans des conditions de croisière fidèlement au prix annoncé.

Tributaire du calendrier des contraintes inhérent à un projet d’une telle envergure, nécessitant d’être en conformité avec une réglementation nationale et internationale exigeante en matière de transport de passagers sur un navire à grande vitesse, nous tenions néanmoins à indiquer que la compagnie ne manquera pas de communiquer officiellement sur le lancement de ses activités, les modalités de voyage et d’accès à la billetterie lorsqu’elle le jugera opportun, dans l’intérêt de nos futurs clients et le respect des instances en charge d’accréditer dans leurs prérogatives respectives le projet d’exploitation.