Incarcéré pour proxénétisme, un commerçant de Saint-Denis a à nouveau été jugé ce jeudi 25 octobre. Il est aussi accusé d’avoir délivré des faux-papiers.
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Mohamed Rangila, un commerçant de la Rue Maréchal Leclerc à Saint Denis, accusé d’avoir délivré de faux papiers administratifs a été jugé ce jeudi 25 octobre. Il a été condamné à trois mois de prison et maintenu en détention provisoire. Connu de la Justice, il est déjà emprisonné dans une affaire de proxénétisme.
Le procès avait été renvoyé à ce jeudi 25 octobre. Mohamed Rangila risquait jusqu'à trois ans de prison et 45 000 euros d'amende.
Laissez-passer de l'ONU
Mohamed Rangila est accusé d’avoir aidé à fabriqué et acheté des laissez-passer de l'ONU. Lors d’une perquisition à son domicile dans le cadre de l’enquête pour proxénétisme aggravé, les enquêteurs avaient mis la main sur quatre laissez-passer de l’ONU mentionnant son état civil avec sa photo d’identité. D’où viennent ces documents ? L’accusé reconnaît les avoir fabriqués pour "frimer" avec un complice dont il ne révèle pas l’identité.Le procès avait été renvoyé à ce jeudi 25 octobre. Mohamed Rangila risquait jusqu'à trois ans de prison et 45 000 euros d'amende.