Quel avenir pour Le Progrès après le départ de Jean-Claude Fruteau ?

3 ans après sa création, le mouvement le Progrès traverse une grave crise. Après Jean-Jacques Vlody, c’est Jean-Claude Fruteau qui prend ses distances avec l’organisation présidée par Patrick Lebreton.
Le mouvement le Progrès est né des dissensions  entre les députés socialistes du Sud et la fédération locale du PS dirigée par Philippe Leconstant.
Les socialistes « des champs » ne voulant plus être soumis aux décisions des socialistes « des villes », entendez : les députés socialistes de Saint-Denis.

Le 3 mars 2013, 4 parlementaires socialistes créent  le Progrès.
Patrick Lebreton en prend la tête. Jean Claude Fruteau, député-maire de Saint-Benoit, Michel Vergoz, aujourd'hui sénateur-maire de Sainte-Rose et Jean-Jacques Vlody, député de la troisème circonscription, sont vice-présidents.
Le Progrès s’affirme comme une véritable organisation politique qui sera présente dans tous les futurs scrutins.

La première crise

2 ans après sa création, le mouvement connait sa 1ère crise.
A un mois du 1er tour des régionales, Jean-Jacques Vlody claque la porte et décide de soutenir Huguette Bello du PLR, alors que Patrick Lebreton s’est allié au PCR.

Cette semaine, c’est un autre poids lourds qui prend ses distances avec le Progrès.
Jean-Claude Fruteau reproche à Patrick Lebreton de trop s’éloigner du parti socialiste.  
Patrick Lebreton a en effet décidé de quitter le groupe PS à l’Assemblé nationale  après le seisme provoqué par la Loi Travail au sein du groupe.
Jean-Claude Fruteau a également annoncé qu’il ne briguera pas de nouveau mandat parlementaire l’année prochaine.
 
Reste Michel Vergoz. Le sénateur maire de Ste Rose est resté pour l’instant très discret.
Patrick Lebreton actuellement à Paris n’a pas souhaité réagir sur le départ de Jean-Claude Fruteau.
Au lendemain des régionales, il n’avait pas exclu de créer un nouveau parti avec d’autres forces progressistes.
C’est l’avenir du mouvement qui est aujourd’hui en question.