Qui succèdera aux quatre sénateurs actuels, Nassimah Dindar, Viviane Mallet, Michel Dennemont et Jean-Louis Lagourgue ? Les élections sénatoriales se tiendront le 24 septembre prochain à La Réunion.
Dépôt des candidatures du 4 au 8 septembre
Des candidats se sont déjà déclarés dans l’île. Ils devront déposer officiellement leur candidature entre le 4 et le 8 septembre.
Les candidats déjà déclarés
Michel Dennemont, le seul parlementaire de la majorité présidentielle, ne se représente pas.
Stéphane Fouassin, le maire de Salazie sera candidat, derrière la tête de liste Viviane Malet. Nassimah Dindar devrait aussi figurer sur cette liste de droite.
Ne pas avoir d’autres mandats
Pour le reste, c’est encore flou. Le mandat de sénateur est incompatible avec celui de maire, d’adjoint au maire, de vice-président au département, à la Région, ou même d’un Epci, établissement public de coopération intercommunale, ou d’un syndicat mixte. De quoi réduire le nombre de candidats potentiels.
Le mode de scrutin
Les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect, par les grands électeurs. Les sénatoriales combinent deux modes de scrutin : proportionnel et majoritaire.
Il s’agit probablement la plus politicienne des élections, car le mode de scrutin s’y prête : un scrutin de liste, à la proportionnelle, et avec des électeurs qui sont tous des élus eux-mêmes, conseillers municipaux, départementaux, régionaux. Dans l’île, les négociations ont lieu depuis plusieurs mois déjà, mais jusqu’à ce que les listes soient déposées, il peut y avoir des changements.
Un mandat de six ans
Le mandat des sénateurs va durer six ans, renouvelés par moitié tous les trois ans, en alternance. Cette année six territoires d’Outre-mer, dont La Réunion, font partie des départements renouvelables.