Une rentrée pleine d’incertitudes à la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Réunion

Ibrahim Patel, président de la CCI de La Réunion.
Difficultés, enjeux, perspectives : le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de La Réunion a tenu une conférence de presse de rentrée ce jeudi 7 février. Ibrahim Patel a présenté ses objectifs. Inquiété par deux affaires judiciaires, il a nié toute corruption.
Avec la baisse des dotations de l’état et un budget annuel de 47 millions d’euros en diminution, la Chambre de Commerce et d'Industrie de La Réunion a connu en 2018 des difficultés financières qui ont conduit à un plan social. La crise des Gilets Jaunes en fin d’année n’a rien arrangé avec une perte pour l’économie réunionnaise de 700 millions d’euros. Un secteur que l’institution dit soutenir, avec la région. Ce jeudi 7 février, le président de la CCI de La Réunion, Ibrahim Patel, a tenu une conférence de presse pour faire le point sur ce début d'année. 

Regardez le reportage de Nathalie Rougeau et Marie-Ange Frassati : 
©reunion
 

Quels défis ? 

Après le bilan vient le temps des perspectives. Pour relever les défis de demain, le président de la chambre consulaire mise sur une réorganisation, et la vente d’actifs immobiliers. Il s'agit de la vente de locaux de la zone industrielle du Port et la mise en oeuvre d'un projet immobilier à Saint-Pierre.

Pour Ibrahim Patel, il faudra également passer par une modernisation de l’institution et des entreprises. Des entreprises qui doivent nécessairement évoluer dans le domaine du numérique et s’adapter à la concurrence forte de l’E Commerce, estime Ibrahim Patel. 
 

Deux affaires judiciaires

En attendant, l’avenir de la Chambre de Commerce et d’Industrie reste suspendu à celui de son président inquiété dans deux affaires judiciaires. Dans le dossier de la présumée fraude électorale à la CCIR, Ibrahim Patel s’est expliqué pour la première fois ce jeudi matin. Il a nié toute corruption.

Le président de la CCI Réunion a donc donné le cap pour l’année 2019. Reste à savoir si le capitaine sera empêché par la justice de mener à bien les objectifs qu’il s’est fixé pour l’institution.