Rentrée universitaire : pénurie de logements, la galère des étudiants

C’est l’affluence dans les agences de location. A Saint-Denis, comme au Tampon, difficile de trouver des logements étudiants à des prix abordables. La rareté en est la principale raison.

Moins de logements remis sur le marché

On constate, depuis à peu près 2 ans, très peu de départs. On reçoit beaucoup moins de préavis, donc on a beaucoup moins de logements vacants pour pouvoir satisfaire les demandes.

Marie Edmée Nayaboury, responsable de gestion et du contentieux pour l’Agence AMI

Beaucoup de locataires gardent désormais leur logement après leurs études, explique la professionnelle de l’immobilier.

Le Sud reste davantage concerné par le déséquilibre entre le nombre important de demandes et l’insuffisance du parc. La rentrée s’annonce difficile pour les étudiants qui habitent loin de leur lieu d’études.

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Une poursuite d’études plus compliquée sans logement

C’est le cas d’une étudiante, dont la mère est en recherche active depuis plus d’un mois, sans résultat. Habitante à Saint-Paul, sa fille doit faire sa rentrée au Tampon. La future étudiante n’étant pas titulaire du permis de conduite, sa mère envisage donc de la déposer elle-même tous les matins avant de revenir travailler sur sa commune d’origine.

Quentin, Réunionnais installé en métropole avec ses parents, a choisi de venir terminer son cursus en Histoire dans son île. Lui aussi rencontre des difficultés pour trouver un logement. Impossible à distance. Même réalité pour les étudiants étrangers, qui ne disposent pas toujours des documents habituellement demandés.

Une situation précaire pour un étudiant devient souvent un frein à la poursuite des études. Le loyer moyen d’un logement étudiant s’élève à 480 euros par mois. Le logement reste le premier poste budgétaire des étudiants.