Depuis le 4 mai dernier, la France a décidé de suspendre l’octroi de visas aux Comoriens. Une nouvelle étape dans la crise qui oppose les deux pays.
Serait-ce une sanction en réponse à la décision des autorités comoriennes de refuser d’accueillir les comoriens refoulés de Mayotte ? C’est en tout cas la conviction de celle-ci.
La France et les Comores sont en conflit depuis que l’Etat français a entrepris d’expulser de Mayotte les ressortissants comoriens résidant clandestinement sur le territoire. Mercredi 18 mars, les autorités comoriennes ont décidé, en réponse, de renvoyer vers l’île aux Parfums un bateau devant accoster sur l’île d’Anjouan, avec à son bord une centaine de migrants clandestins expulsés du 101ème département français. Une note circulaire du ministère des transports comoriens a ensuite été officiellement publiée, le 21 mars.
Depuis, les relations entre les deux pays sont particulièrement tendues. Le 29 mars, la France avait déjà annoncé la suspension des visas officiels et diplomatiques aux Comores, pour les mêmes raisons. Vendredi dernier, une nouvelle étape a donc été franchie. Pour Me Mihidoiri Ali, avocat d’origine comorienne exerçant à La Réunion, interrogé par Aurélie Constant, journaliste à Réunion la 1ère, cette décision est en partie illégale. Elle le serait en tout cas pour les ressortissants qui feraient une demande de visa dans le cadre du rapprochement familial ou pour les étudiants ayant déjà été acceptés dans des établissements français.
Une situation que semble regretter les autorités comoriennes. Selon le site internet comores-infos.net, une source autorisée du ministère des Affaires étrangères des Comores a déclaré "regretter que la France continue à faire du visa un instrument de pression". Des discussions seraient en cours entre les deux pays et chacun aurait formulés des propositions pour sortir par le haut de cette crise, poursuit-elle, concluant "ce n’est donc pas le moment de prendre de telle décision".
Une rencontre doit prochainement avoir lieu pour discuter de ces propositions et convenir d’une feuille de route commune. A noter, la France avait déjà suspendu l’octroi de visas aux comoriens en 2010. La mesure avait alors duré 48 heures.
La France et les Comores sont en conflit depuis que l’Etat français a entrepris d’expulser de Mayotte les ressortissants comoriens résidant clandestinement sur le territoire. Mercredi 18 mars, les autorités comoriennes ont décidé, en réponse, de renvoyer vers l’île aux Parfums un bateau devant accoster sur l’île d’Anjouan, avec à son bord une centaine de migrants clandestins expulsés du 101ème département français. Une note circulaire du ministère des transports comoriens a ensuite été officiellement publiée, le 21 mars.
Depuis, les relations entre les deux pays sont particulièrement tendues. Le 29 mars, la France avait déjà annoncé la suspension des visas officiels et diplomatiques aux Comores, pour les mêmes raisons. Vendredi dernier, une nouvelle étape a donc été franchie. Pour Me Mihidoiri Ali, avocat d’origine comorienne exerçant à La Réunion, interrogé par Aurélie Constant, journaliste à Réunion la 1ère, cette décision est en partie illégale. Elle le serait en tout cas pour les ressortissants qui feraient une demande de visa dans le cadre du rapprochement familial ou pour les étudiants ayant déjà été acceptés dans des établissements français.
Une situation que semble regretter les autorités comoriennes. Selon le site internet comores-infos.net, une source autorisée du ministère des Affaires étrangères des Comores a déclaré "regretter que la France continue à faire du visa un instrument de pression". Des discussions seraient en cours entre les deux pays et chacun aurait formulés des propositions pour sortir par le haut de cette crise, poursuit-elle, concluant "ce n’est donc pas le moment de prendre de telle décision".
Une rencontre doit prochainement avoir lieu pour discuter de ces propositions et convenir d’une feuille de route commune. A noter, la France avait déjà suspendu l’octroi de visas aux comoriens en 2010. La mesure avait alors duré 48 heures.