A La Réunion, la restauration collective représente près de 31 millions de repas annuels dans les écoles, collèges et lycées. La loi EGAlim fixe des obligations règlementaires en matière de qualité des approvisionnements de la restauration collective. Une politique alimentaire qui existe depuis quelques années mais qui ne s’appliquait pas encore à La Réunion.
Une politique alimentaire désormais applicable
Désormais, notre île n’échappe plus à la règle. Cette loi impose ainsi à la restauration collective des communes de proposer des menus constituée de 20 % de produits de qualité labellisée et 5 % de produits biologiques et ce, fin 2022.
Le maire de Bras-Panon estime respecter ce qui est imposée par cette loi. "Nous sommes à 19 % de produits de qualité et 3,5 % de produits bio sur les 78 collèges, soit 35 000 demi-pensionnaires par jour" commente Jeannick Atchapa. Mais le maire de la commune veut aller encore plus loin : il appelle les agriculteurs à rejoindre ce comité. "On ne peut plus continuer à acheter des produits qui viennent de l’extérieur. C’est une opportunité pour les agriculteurs de pouvoir s’infiltrer dans le projet de loi EGALIM, dans les projets alimentaires territoriaux pour pouvoir diversifier leur activité et améliorer la santé des Réunionnais".
En 2030, 50 % des produits devront être labellisés
L’objectif de la loi EGAlim : améliorer la qualité des repas servis tout en maîtrisant leur coût. "Il faut aller vite parce que dans 8 ans, la loi dit qu’il faut que 50 % des produits de la restauration collective soient labellisés de qualité, dont 20 % de produits biologiques" déclare Jacques Billant. "La marche est haute mais on a une forte ambition. La Réunion a montré qu’elle savait relever les défis et on se prépare à être également au rendez-vous en 2030" conclut le préfet.