Après plusieurs semaines d’arrêt, scooters et moto-cross ont repris leurs habitudes dominicales dans le quartier du Chaudron. Mais les pousseurs ont choisi une autre artère pour s’adonner à leur activité favorite. La ville de St-Denis et l'état étudient la faisabilité d'une piste longue.
Le calme était précaire et ce que craignaient les habitants du Chaudron est arrivé. Selon certains d’entre eux, les défilés et courses de motos auraient repris dans le quartier. Alors certes, la rue Roger Payet n’est plus autant envahie comme avant car moins attractive pour les jeunes en raison des ralentisseurs installés suite aux dernières échauffourées survenues le 13 août 2017 . Mais qu’à cela ne tienne, ils ont déplacé leur terrain de jeu un peu plus haut au-dessus du mail, sur l’Avenue Leconte de Lisle.
C’est désormais sur cette longue ligne droite, sur les voies réservées aux bus, que scooters et moto-cross pétaradent, passent et repassent, paradant parfois fièrement sur la roue arrière. Un brouhaha incessant au mépris de la tranquillité des riverains excédés. « Quand on a des enfants en bas âge et qu’il y a des motos qui montent et qui descendent, c’est pas facile de les faire dormir pendant la sieste. On ne nous respecte pas », confie une habitante du quartier.
Les rodéos occasionnels sur la piste de la Jamaïque ne suffisent pas
En août 2017, suite aux affrontements entre jeunes et forces de l’ordre, la municipalité de St-Denis prend les choses en mains. En plus d’installer des ralentisseurs le long de la rue Roger Payet, elle propose aux pousseurs de leur faciliter l’accès à la piste de la Jamaïque pour pratiquer leur activité sans nuisances et sans perturber la sécurité publique. Une solution qui semblait satisfaire les membres de l’association Chaudron Bike Family après avoir trouvé un compromis avec Monique Orphé, l’élue de la ville, et Bernard Gallet, le président du GSMJ (Groupement Sportif Mécanique de la Jamaïque).
Des rodéos encadrés sont alors organisé les 10 septembre et 17 décembre 2017 sur le circuit de la Jamaïque. Des dizaines d’adeptes de rodéo sauvages sont alors présents pour s’adonner à leur passion en toute sécurité, car il fallait notamment porter casque, gants et chaussures fermées.
Mais organiser des rodéos encadrés tous les dimanches à la Jamaïque cela est impossible. Les transposer dans la rue comme le souhaitaient Fredo Rodo, président du Chaudron Bike Family, et Frédéric Pausé, co-organisateur avec la Team Motor Show, inenvisageable selon la mairie de St-Denis. Quant aux « pilotes » de rodéos, ils jugent la piste de la Jamaïque insuffisante : « c’est trop petit, en plus il y a des creux. Y a des gens qui aiment mettre la moto sur la roue arrière donc c’est chaud », déclare Ibrahim, un habitué des rodéos du dimanche au Chaudron
La construction d’une piste longue à l’étude
Il y a deux mois, Monique Orphé, élue à la mairie de St-Denis et Christine Geoffroy, sous-préfète de Saint-Benoît en charge de la sécurité routière, évoquaient ensemble la possibilité de construire une piste longue près de la Jamaïque. « Il s’agit aujourd’hui d’étudier sa faisabilité, trouver les financements pour que les jeunes puissent s’exprimer dans un cadre sécurisé », déclare Monique Orphé. Elle assure par ailleurs que "5 à 6 rodéos encadrés seront organisés en 2018".
C’est désormais sur cette longue ligne droite, sur les voies réservées aux bus, que scooters et moto-cross pétaradent, passent et repassent, paradant parfois fièrement sur la roue arrière. Un brouhaha incessant au mépris de la tranquillité des riverains excédés. « Quand on a des enfants en bas âge et qu’il y a des motos qui montent et qui descendent, c’est pas facile de les faire dormir pendant la sieste. On ne nous respecte pas », confie une habitante du quartier.
Les rodéos occasionnels sur la piste de la Jamaïque ne suffisent pas
En août 2017, suite aux affrontements entre jeunes et forces de l’ordre, la municipalité de St-Denis prend les choses en mains. En plus d’installer des ralentisseurs le long de la rue Roger Payet, elle propose aux pousseurs de leur faciliter l’accès à la piste de la Jamaïque pour pratiquer leur activité sans nuisances et sans perturber la sécurité publique. Une solution qui semblait satisfaire les membres de l’association Chaudron Bike Family après avoir trouvé un compromis avec Monique Orphé, l’élue de la ville, et Bernard Gallet, le président du GSMJ (Groupement Sportif Mécanique de la Jamaïque).
Des rodéos encadrés sont alors organisé les 10 septembre et 17 décembre 2017 sur le circuit de la Jamaïque. Des dizaines d’adeptes de rodéo sauvages sont alors présents pour s’adonner à leur passion en toute sécurité, car il fallait notamment porter casque, gants et chaussures fermées.
Mais organiser des rodéos encadrés tous les dimanches à la Jamaïque cela est impossible. Les transposer dans la rue comme le souhaitaient Fredo Rodo, président du Chaudron Bike Family, et Frédéric Pausé, co-organisateur avec la Team Motor Show, inenvisageable selon la mairie de St-Denis. Quant aux « pilotes » de rodéos, ils jugent la piste de la Jamaïque insuffisante : « c’est trop petit, en plus il y a des creux. Y a des gens qui aiment mettre la moto sur la roue arrière donc c’est chaud », déclare Ibrahim, un habitué des rodéos du dimanche au Chaudron
La construction d’une piste longue à l’étude
Il y a deux mois, Monique Orphé, élue à la mairie de St-Denis et Christine Geoffroy, sous-préfète de Saint-Benoît en charge de la sécurité routière, évoquaient ensemble la possibilité de construire une piste longue près de la Jamaïque. « Il s’agit aujourd’hui d’étudier sa faisabilité, trouver les financements pour que les jeunes puissent s’exprimer dans un cadre sécurisé », déclare Monique Orphé. Elle assure par ailleurs que "5 à 6 rodéos encadrés seront organisés en 2018".