La Réunion : 2°C au volcan et 3 au Maïdo, au lever du jour

Il a encore fait très froid sur les hauts cette nuit. Le givre blanchit les sommets et la glace est de retour sur le Maïdo. Le soleil matinal ne va pas durer. Quelques gouttes tombent, déjà, sur le Sud du département. Les nuages et les averses vont s'étendre dès la mi-journée.
Le temps ensoleillé qui prévaut ce vendredi 13 juillet 2018, sur une grande partie de La Réunion, ne devrait pas durer. L'extrême Sud est sous les nuages et des averses se sont installées dans la nuit. Ce temps maussade devrait s'étendre aux hauts de l'Est et de l'Ouest dès la mi-journée. Quelques gouttes sont également attendues sur le Nord-Ouest du département souligne Météo-France La Réunion
La mauvaise nouvelle concerne essentiellement les communes du Sud où des averses abondantes sont attendues tout au long de la journée.

La houle se renforce en fin de journée

Le vent est de secteur Sud-Est. Comme jeudi, les rafales devraient avoisiner 50 à 60 km/h et remonter dans l'Ouest au niveau des plages de l'Hermitage.
Les températures de ce vendredi 13 juillet 2018 sont sensiblement identiques à celles de la veille. Il ne devrait pas faire plus de 26 °C sur le littoral, de 19 à 20 °C dans les cirques et de 12 à 15 °C sur les sommets. Cette fraîcheur, très marquée sur les hauts, permet de voir du givre au petit matin et de l'eau gelée sur la Glacière (lire ci-dessous).
La mer est agitée au vent et par une houle de Sud-Ouest qui se maintient et se renforce en fin de journée. Les vagues moyennes devraient être de 2,50 à 2,60 mètres.
Carte de Mtotec
 
La Glacière du Maïdo : une idée simple qui a marqué l'histoire
Nous avons tous profité d'un week-end pour nous rendre au Maïdo. Au sommet, sur la droite, culmine le Grand-Bénare et juste en dessous, l'une des curiosités historiques les plus remarquables de La Réunion, La Glacière !
Des puits ont été creusés dans le basalte et fermés par des murs constitués de chaux, de mélasse et de pierre.
L'endroit n'a pas été choisi au hasard. Vers 1820, Joseph Morénas, un métropolitain originaire du Vaucluse, est surpris par le froid qu'il fait dans le secteur, les nuits d'hiver. Il est persuadé qu'il est possible de fabriquer de la glace nous apprend le site mi-aime-a-ou.com. Il ne profitera jamais de son idée, mais celle-ci n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd et La Glacière voit le jour. L'une des principales bénéficiaires de cette innovation sera madame Desbassyns. Elle sollicite ses esclaves pour transporter les pains de glace qui sont emballés dans de la laine. Un travail, pénible, dangereux, sur des chemins escarpés.
Le 20 décembre 1848, l'esclavage est aboli et l'exploitation de La Glacière abandonnée !