La Réunion mobilisée pour la journée des droits de l'enfant

(Photo d’illustration)
A l'occasion de la Journée internationale des droits de l'enfant, ce mercredi 20 novembre, des activités sont organisées dans les communes de La Réunion. A l'Unesco, le chef de l'Etat devrait annoncer des mesures de lutte contre les violences faites aux enfants.
La journée internationale des droits de l'enfant a lieu ce mercredi 20 novembre. Elle marque le 30e anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant (Cide).
 

Dans les communes

De nombreux rendez-vous sont organisés un peu partout dans les communes de l'île. Cette journée sert aussi à sensibiliser une nouvelle fois aux violences intra-familiales à La Réunion. Environ 4.000 cas de maltraitance sont recensés chaque année dans l'île.
   
Projections de film, ateliers, ou jeux étaient programmés. A Saint-Pierre, un village des droits de l'enfants a été inauguré. La ville a reçu une distinction pour son engagement auprès des enfants.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère : 
©reunion
 

Un enfant meurt tous les 5 jours de violences

Ce mercredi, le chef de l'Etat, Emmanuel Macron et le secrétaire d'Etat à la Protection de l'enfance, Adrien Taquet, devraient annoncer, à l'Unesco, des mesures pour lutter contre les violences faites aux enfants.

En France, un enfant meurt tous les cinq jours des suites de violences intrafamiliales. Près de 150.000 enfants sont victimes chaque année de violences sexuelles et près de 4 millions de personnes ont été victimes d'inceste.
 

Un plan de lutte

"Nous devons faire en sorte de mieux protéger nos enfants", a estimé mardi à l'Assemblée nationale Adrien Taquet lors de la séance des questions au gouvernement. "C'est pourquoi je présenterai demain (mercredi) un plan de lutte contre les violences faites aux enfants". Ce plan "aura vocation à améliorer la protection de nos enfants en tout lieu et à tout moment dans les institutions de la République, dans les loisirs, dans le sport, dans le numérique qui représente une nouvelle menace pour nos enfants", a-t-il détaillé devant les parlementaires.

Dans un rapport rendu public lundi, le Défenseur des droits appelle les institutions à mieux garantir les droits des enfants, soulignant qu'ils "sont encore trop souvent victimes d'actes violents ou de harcèlement, commis par des professionnels ou par des pairs".