Comment faire face à l’annulation des vols et l’effritement du tourisme en provenance de l’extérieur ? C’est la gageure des gîtes de France qui doivent se réinventer. A La Réunion, des propriétaires développent leur activité pour attirer la clientèle locale.
Loïs Mussard / LP •
Dans les hauts de Saint-Leu, à Grand-Fond, Marie-Claire Vion s’est lancée dans l’agriculture biologique et l’hébergement, il y a une trentaine d’années. Des crises, elle en a connues, mais celle du coronavirus est particulièrement violente pour l’économie.
Pour Marie-Claire, il est important de toujours offrir de nouvelles perspectives aux gens. "Deux mois de confinement, ça a été long, remarque Marie-Claire Vion. Maintenant, les Réunionnais ont besoin d’air, de changement et d’espace. C’est ce que nous proposons ici sur notre exploitations fruitières avec de petites cases autonomes".
Regardez le reportage de Réunion La1ère :
Adapter les repas, adopter les gestes barrières
Avec les mesures barrières à maintenir, il faut s’adapter. Finies les longues tablées, où les touristes partagent des moments de convivialité et font de nouvelles rencontres dans les gîtes.
Il faudra désormais respecter les espaces, notamment pour la piscine où des règles spécifiques ont été mises en place pour éviter les regroupements de personnes. La douche sera bien sur obligatoire. "C’est aussi aux gens d’être responsable. Désormais, il faut que nous ayons tous envie de confiner le virus", sourit Marie-Claire.
Détente, farniente et promenade sur les six hectares de la propriété agricole à l’ombre des palmiers et arbres fruitiers, comme d’autres propriétaires de gîtes de l’île, Marie-Claire veut proposer un rayon de soleil pour sortir du confinement et du stress de l’enfermement.