Séismes, cyclones, inondations, tsunamis ou encore éboulements, le département de La Réunion est le plus exposé aux risques naturels majeurs. Le délégué interministériel aux risques majeurs en outre-mer, Frédéric Mortier, est actuellement dans l’île.
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Le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé la préparation d’un projet de loi sur les risques naturels majeurs en outre-mer. La prévention et la gestion des risques sont en effet une priorité de l’Etat inscrite dans le Livre Bleu issu des Assises des Outre-mer.
Parmi les grands axes de cette consultation, figurent l’adaptation de l’offre assurantielle et des modalités d’indemnisation, la création d’une procédure instaurant un " état de calamité naturelle exceptionnelle " ou encore l’adaptation du droit du travail en cas d’évènement exceptionnel.
Autant de pistes qui doivent être examinées et débattues par des partenaires tels que les Chambres de Commerce et d’Industrie, les assureurs, les notaires ou encore les organisations socio-professionnelles et les associations.
Les précisions de Nadia Tayama et Willy Thévenin.
100 000 Réunionnais sont concernés par un risque majeur lié au phénomène de mouvement de terrain. C’est le cas, par exemple, des habitants du Tampon installés en bordure du rempart entre Bras de Ponto et Pont d’Yves. Le risque de recul du rempart et d’éboulement y est important.
Salazie est le cirque où l’instabilité des remparts est la plus forte. En 2010, le plateau Vickers s’est effondré lors d’un glissement de terrain. En mars 2006, c’est sur la Route du Littoral que se produit un éboulement majeur. 30 000 tonnes de roches se décrochent de la falaise, 3 personnes meurent écrasées.
Toute l’ile est concernée par ce phénomène, mais certains territoires sont un peu plus touchés que d’autres.
A ce jour, 5 000 Réunionnais installés sur le littoral sont exposés au risque de submersions marines.
Les orientations du futur projet de loi
Les orientations du futur projet font l’objet d’une consultation avec les élus et les partenaires. C’est dans ce cadre que le délégué interministériel aux risques majeurs outre-mer, Frédéric Mortier, effectue une visite dans l’île du 27 au 30 novembre.Parmi les grands axes de cette consultation, figurent l’adaptation de l’offre assurantielle et des modalités d’indemnisation, la création d’une procédure instaurant un " état de calamité naturelle exceptionnelle " ou encore l’adaptation du droit du travail en cas d’évènement exceptionnel.
Autant de pistes qui doivent être examinées et débattues par des partenaires tels que les Chambres de Commerce et d’Industrie, les assureurs, les notaires ou encore les organisations socio-professionnelles et les associations.
Fort risque d’éboulement au Tampon, Salazie ou sur la Route du Littoral
La Réunion est la région française la plus exposée aux risques naturels selon les dernières données du BRGM, le Bureau de Recherches Géologiques et Minières. Cyclones, séismes, volcanisme, tsunamis, submersions marines ou encore éboulements font partie des plus courants.Les précisions de Nadia Tayama et Willy Thévenin.
100 000 Réunionnais sont concernés par un risque majeur lié au phénomène de mouvement de terrain. C’est le cas, par exemple, des habitants du Tampon installés en bordure du rempart entre Bras de Ponto et Pont d’Yves. Le risque de recul du rempart et d’éboulement y est important.
Salazie est le cirque où l’instabilité des remparts est la plus forte. En 2010, le plateau Vickers s’est effondré lors d’un glissement de terrain. En mars 2006, c’est sur la Route du Littoral que se produit un éboulement majeur. 30 000 tonnes de roches se décrochent de la falaise, 3 personnes meurent écrasées.
Niveau de la mer : + 60 cm en 2100
Outre les glissements de terrain, le département est fortement exposé au risque de submersion de son littoral. En 2100, le niveau de la mer augmenterait de 60 cm à cause du réchauffement climatique, selon les scientifiques.Toute l’ile est concernée par ce phénomène, mais certains territoires sont un peu plus touchés que d’autres.
" Dans la région Nord-Est et à l’Est, les villes de Sainte-Suzanne et de Saint-Benoît sont particulièrement impactées par ces phénomènes de submersions marines. Dans le Sud-Ouest, Saint-Louis, avec les récents épisodes depuis 2017, en subit également dès que les vagues commencent à être importantes ", détaille Rémi Belon, ingénieur en charge de la problématique des risques côtiers au BRGM de La Réunion.
A ce jour, 5 000 Réunionnais installés sur le littoral sont exposés au risque de submersions marines.