La maire de Saint-Paul Huguette Bello et le sous-préfet Olivier Tainturier se trouvent ce vendredi matin dans le cirque de Mafate, à Roche Plate, ilet qui est menacé par la chute de blocs rocheux à cause de l’incendie du Maïdo qui a fragilisé les parois du rempart.
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"La situation est grave", a lancé ce vendredi matin Olivier Tainturier aux habitants de l’ilet de Roche Plate, à Mafate. Le sous-préfet de Saint Paul, qui s’est rendu sur place aux côtés de la maire Huguette Bello, parle même d’"un risque mortel".
Les scientifiques du BRGM, le Bureau de recherches géologiques et minières, estiment que la probabilité d’éboulement sur une partie de l’ilet est élevée. Il est question de plusieurs de milliers de mètres cube de roches qui menacent de se détacher de la falaise.
La mairie de Saint-Paul avait déjà annoncé hier la fermeture de l’école de Roche Plate qui accueille habituellement dix élèves par mesure de précaution. Il est envisagé à ce que l'école se fasse dans l'église jusqu'aux prochaines vacances. D'autres solutions sont également étudiées.
Ci-dessous l’interview de la maire de Saint-Paul Huguette Bello sur Réunion La 1ère :
A cause de l’incendie qui s’est déclaré au Maïdo le 6 novembre dernier et qui a depuis été maîtrisé, c’est tout un pan de la falaise surplombant l’ilet qui est devenu complètement instable. Les spécialistes du BRGM ont en effet identifié un mouvement significatif d’une écaille rocheuse dans la période du 24 au 26 novembre.
La réunion qui s’est tenue hier après-midi en sous-préfecture de Saint-Paul a débouché sur la décision prise par la mairie de Saint-Paul d’ouvrir une cellule de crise afin de gérer la situation à Roche Plate. Une ligne téléphonique est ouverte pour répondre aux questions des habitants de Roche Plate : ces derniers peuvent composer le 02 62 45 81 11.
C’est aussi dans le but d’informer pleinement ces 97 habitants qu’Huguette Bello et le sous-préfet se sont donc rendus à Roche Plate. Dans l’ilet, certains font déjà part de leurs réticences à quitter leur foyer et cet endroit où ils sont pour la plupart nés, dans l'éventualité où la municipalité déciderait d’une évacuation.
Mais à cette heure, les autorités préfèrent parler de "déplacement" possible de la population plutôt que d’évacuation. Les habitants qui pourraient ainsi être "déplacés", sont ceux dont les habitations se situent juste en dessous de la falaise. Ils seront recensés ce week-end par la maire de Saint-Paul.
Regarder le reportage de Delphine Poudroux et Géraldine Blandin sur Réunion La 1ère :
L’école se situe donc dans la zone la plus menacée. Un gîte se trouvant en "zone orange" va lui aussi être fermé, même si le risque est moins élevé que dans la zone de l’école. Mais "aucun habitant ne sera forcé de quitter son logement", assure le sous-préfet Olivier Tainturier, même si celui-ci rajoute que des discussions sont en cours avec un habitant se trouvant également en "zone orange"…
La famille Thomas qui tient un gîte relativise la menace dont on leur a fait part. "Pourquoi on ne purgerait pas la falaise comme on le fait sur la route du Littoral ?", s’interroge-t-elle. Mais le sous-préfet Olivier Tainturier a répondu dans le journal télévisé de Réunion La 1ère que cette option n’était pas envisageable. "C’est très compliqué et aléatoire car le risque est de fragiliser un peu plus la falaise. On ne sait pas quelles seraient les conséquences".
Ci-dessous l'interview du sous-préfet de Saint-Paul sur Réunion La 1ère :
Le sentier reliant Roche Plate au Maïdo est lui toujours fermé depuis l’incendie. C’est la principale voie empruntée habituellement par les habitants pour rejoindre « les bas ».
Les scientifiques du BRGM, le Bureau de recherches géologiques et minières, estiment que la probabilité d’éboulement sur une partie de l’ilet est élevée. Il est question de plusieurs de milliers de mètres cube de roches qui menacent de se détacher de la falaise.
La mairie de Saint-Paul avait déjà annoncé hier la fermeture de l’école de Roche Plate qui accueille habituellement dix élèves par mesure de précaution. Il est envisagé à ce que l'école se fasse dans l'église jusqu'aux prochaines vacances. D'autres solutions sont également étudiées.
Ci-dessous l’interview de la maire de Saint-Paul Huguette Bello sur Réunion La 1ère :
itw de Huguette Bello sur Roche Plate
A cause de l’incendie qui s’est déclaré au Maïdo le 6 novembre dernier et qui a depuis été maîtrisé, c’est tout un pan de la falaise surplombant l’ilet qui est devenu complètement instable. Les spécialistes du BRGM ont en effet identifié un mouvement significatif d’une écaille rocheuse dans la période du 24 au 26 novembre.
Une cellule de crise ouverte
La réunion qui s’est tenue hier après-midi en sous-préfecture de Saint-Paul a débouché sur la décision prise par la mairie de Saint-Paul d’ouvrir une cellule de crise afin de gérer la situation à Roche Plate. Une ligne téléphonique est ouverte pour répondre aux questions des habitants de Roche Plate : ces derniers peuvent composer le 02 62 45 81 11.
C’est aussi dans le but d’informer pleinement ces 97 habitants qu’Huguette Bello et le sous-préfet se sont donc rendus à Roche Plate. Dans l’ilet, certains font déjà part de leurs réticences à quitter leur foyer et cet endroit où ils sont pour la plupart nés, dans l'éventualité où la municipalité déciderait d’une évacuation.
Mais à cette heure, les autorités préfèrent parler de "déplacement" possible de la population plutôt que d’évacuation. Les habitants qui pourraient ainsi être "déplacés", sont ceux dont les habitations se situent juste en dessous de la falaise. Ils seront recensés ce week-end par la maire de Saint-Paul.
Regarder le reportage de Delphine Poudroux et Géraldine Blandin sur Réunion La 1ère :
Menacés par l'effondrement de la falaise, les habitants de Roche Plate sont inquiets
"Aucun habitant ne sera forcé de quitter son logement"
L’école se situe donc dans la zone la plus menacée. Un gîte se trouvant en "zone orange" va lui aussi être fermé, même si le risque est moins élevé que dans la zone de l’école. Mais "aucun habitant ne sera forcé de quitter son logement", assure le sous-préfet Olivier Tainturier, même si celui-ci rajoute que des discussions sont en cours avec un habitant se trouvant également en "zone orange"…
La famille Thomas qui tient un gîte relativise la menace dont on leur a fait part. "Pourquoi on ne purgerait pas la falaise comme on le fait sur la route du Littoral ?", s’interroge-t-elle. Mais le sous-préfet Olivier Tainturier a répondu dans le journal télévisé de Réunion La 1ère que cette option n’était pas envisageable. "C’est très compliqué et aléatoire car le risque est de fragiliser un peu plus la falaise. On ne sait pas quelles seraient les conséquences".
Ci-dessous l'interview du sous-préfet de Saint-Paul sur Réunion La 1ère :
Direct Zoom sous préfet Olivier Tainturier
Le sentier reliant Roche Plate au Maïdo est lui toujours fermé depuis l’incendie. C’est la principale voie empruntée habituellement par les habitants pour rejoindre « les bas ».