Eugène-Adrien-Roland-Georges Garros dit Roland Garros aurait eu 130 ans le 6 octobre. Qui était cet l'aviateur, originaire de Saint-Denis de La Réunion, décédé à 29 ans le 5 octobre 1918 lors d'un combat aérien au dessus de Vouziers dans les Ardennes.
Roland-Garros, un nom incontournable pour tous les passionnés de tennis, mais tous ne savent pas que l'homme qui a donné son nom au stade de la porte d'Auteuil est originaire de l'île de La Réunion. C'est en effet à Saint-Denis qu'il voit le jour le 6 octobre 1888. Il vit rue de l'Arsenal, devenue rue Roland-Garros. À l'âge de 4 ans, son père, avocat de profession, quitte l'océan Indien direction la Cochinchine avant de revenir en métropole et de s'établir à Marseille. Sans être, un élève modèle, il réussit de brillantes études.
Passionné de mécanique, puis d'aviation en 1909
Élève de HEC, il décroche son diplôme et ouvre sa propre boutique de voiture, place de l'Etoile. Il devient membre du stade Français où il joue au rugby et découvre le tennis, en amateur. En 1909, il se prend de passion pour l'aviation. Quatre ans plus tard, il réussit la toute première traversée de la méditerranée à bord d'un monoplan. Si l'on ajoute à cet exploit, des victoires dans des courses aériennes prestigieuses et record d'altitude, il s'engage naturellement dans l'armée de l'air dès le 2 août 1914.
La grande illusion un film inspiré de l'évasion de Roland Garros
Roland Garros est l'un des artisans de la mise au point du tir synchronisé à travers les pales d'hélice. Une révolution pour l'époque ! Avant cette invention, les pilotes combattaient en se tirant dessus avec un revolver ou un fusil.
Ces mises au point terminées, Roland Garros reprend les armes. Fait prisonnier à la fin de l'année 1917, il s'évade en février 1918. Une histoire vraie dont s'inspire Jean Renoir pour son film : La grande illusion. En 1918, alors que Roland Garros est un officier respecté, médaillé de la légion d'honneur, qui fréquente les plus hautes autorités du pays, il repart au combat. Le 5 octobre 1918, la veille de son anniversaire, il part au combat. Un dernier envol.
Le stade baptisé en 1927
En 1927, Emile Lesieur, ami de Roland Garros qui est le président du stade Français, stade propriétaire des terrains de la porte d'Auteuil, est sollicité pour qu'ils permettent de construire un stade pour la coupe Davis. Emile Lesieur accepte si le lieu est baptisé du nom de Roland Garros. Il précise : « Je ne sortirai pas un sou de mes caisses si on ne donne pas à ce stade le nom de mon ami Garros. »
Dimanche, les tennismen de la planète vont se retrouver sur les courts en terre battue en ignorant sûrement d'où vient ce nom. Il a parcouru des milliers de kilomètres dans les airs depuis son île natale où l'aéroport est logiquement baptisé du nom du célèbre aviateur, piètre tennisman.
Passionné de mécanique, puis d'aviation en 1909
Élève de HEC, il décroche son diplôme et ouvre sa propre boutique de voiture, place de l'Etoile. Il devient membre du stade Français où il joue au rugby et découvre le tennis, en amateur. En 1909, il se prend de passion pour l'aviation. Quatre ans plus tard, il réussit la toute première traversée de la méditerranée à bord d'un monoplan. Si l'on ajoute à cet exploit, des victoires dans des courses aériennes prestigieuses et record d'altitude, il s'engage naturellement dans l'armée de l'air dès le 2 août 1914.
La grande illusion un film inspiré de l'évasion de Roland Garros
Roland Garros est l'un des artisans de la mise au point du tir synchronisé à travers les pales d'hélice. Une révolution pour l'époque ! Avant cette invention, les pilotes combattaient en se tirant dessus avec un revolver ou un fusil.
Ces mises au point terminées, Roland Garros reprend les armes. Fait prisonnier à la fin de l'année 1917, il s'évade en février 1918. Une histoire vraie dont s'inspire Jean Renoir pour son film : La grande illusion. En 1918, alors que Roland Garros est un officier respecté, médaillé de la légion d'honneur, qui fréquente les plus hautes autorités du pays, il repart au combat. Le 5 octobre 1918, la veille de son anniversaire, il part au combat. Un dernier envol.
Le stade baptisé en 1927
En 1927, Emile Lesieur, ami de Roland Garros qui est le président du stade Français, stade propriétaire des terrains de la porte d'Auteuil, est sollicité pour qu'ils permettent de construire un stade pour la coupe Davis. Emile Lesieur accepte si le lieu est baptisé du nom de Roland Garros. Il précise : « Je ne sortirai pas un sou de mes caisses si on ne donne pas à ce stade le nom de mon ami Garros. »
Dimanche, les tennismen de la planète vont se retrouver sur les courts en terre battue en ignorant sûrement d'où vient ce nom. Il a parcouru des milliers de kilomètres dans les airs depuis son île natale où l'aéroport est logiquement baptisé du nom du célèbre aviateur, piètre tennisman.