Rougeole : face à la recrudescence des cas, la vaccination est la seule protection

Après une période d’accalmie de février à avril, la circulation du virus de la rougeole a repris. L’Agence Régionale de Santé demande donc à la population de vérifier leur vaccination. Elle craint que de nouveaux cas n’apparaissent dans les prochaines semaines.
L’Agence Régionale de Santé met en garde contre une recrudescence des cas de rougeole. La maladie, extrêmement contagieuse, circule activement dans la zone Océan Indien et métropole depuis le début de l’année 2019.
 

Recrudescence des cas de rougeole

77 cas ont été signalés à la Réunion, dont 34 cas depuis le début avril. Une période d’accalmie a été enregistrée par l’ARS entre février et avril. Les cas sont répartis sur la quasi-totalité du territoire, mais le Nord et le Sud restent les plus touchés. L’Agence Régionale de Santé criant, du fait de la forte contagiosité de la rougeole, que de nouveaux cas apparaissent dans les semaines à venir.

La rougeole n’est pas un virus bénin, elle peut en effet entraîner des hospitalisations et parfois de graves complications comme des pneumonies ou des encéphalites. Si elle est avant tout une maladie infantile, elle concerne aussi les adolescents et les jeunes adultes non vaccinés.

En cas de signes évocateurs, il est recommandé de consulter son médecin traitant. Les symptômes tels qu’une fièvre supérieure à 38,5°C et une éruption cutanée, d’abord sur visage puis sur le reste du corps, peuvent alerter.
 
 

La vaccination comme seule protection

Le seul moyen de se prémunir de cette maladie est de se faire vacciner. La population et les professionnels de santé doivent ainsi vérifier leur statut vaccinal, et si besoin effectuer un rattrapage. Deux doses de vaccin sont nécessaires pour assurer une protection efficace.

Les moins de 40 ans doivent être les plus vigilants. Selon l’ARS, on estime qu’au-delà de 40 ans les personnes ont probablement déjà contracté la rougeole et sont donc immunisées. De plus, la technique de vaccination a changé en 1980.

Les enfants de moins de 1 an, les femmes enceintes et les personnes immuno-déprimées ne peuvent en revanche bénéficier de la vaccination.