Le collectif de défense du domaine public maritime s’étonne de la lenteur du traitement du dossier des paillotes du lagon de l’Ermitage et de la rapidité de l’intervention des autorités pour les travaux dans le Bras de Cilaos.
Les travaux de construction d’un radier et d’une piste dans le Bras de Cilaos, qui abrite des espères rares de chevrettes de poissons et d’anguilles, avaient été suspendus après le droit de retrait de l’entreprise qui devait répondre à des convocations devant la justice.
Les habitants de Cilaos avaient manifesté leur mécontentement ce mercredi.
Les travaux ont finalement repris jeudi matin et un accès provisoire au cirque de Cilaos a été établi ce vendredi.
Le Collectif de défense du DPM met en parallèle la gestion par la DEAL du problème des paillotes CocoBeach et la Bobine dans le murs en gabion sont toujours sur la plage.
Voici le courrier envoyé au sous-préfet de Saint-Paul :
Monsieur le Sous-Préfet, nous ne pouvons plus nous contenter de parole.
Depuis le 12 février 2018 lors de notre réunion en Sous-Préfecture vous avez demandé au Directeur de la DEAL de mettre en demeure les Paillotes COCOBEACH et BOBINE de détruire le mur de Gabion et les terrasse pieds dans l'eau.
A ce jour rien n'est fait et les Réunionnais peuvent s'étonner des pratiques de la DEAL (Excès de zèle ou pas) on se précipite pour bloquer les travaux de la RN5 alors qu'au même moment les poissons, crabes, coraux du lagon se meurent en partie dû à l'implantation illégale d'exploitants privilégiés sur le Domaine Public Maritime de l'Ermitage.
Il est bon de rappeler à la DEAL la Circulaire du 20 janvier 2012 du Ministère de l'Ecologie pour la protection du lagon. Nous aurions souhaité la même ardeur pour l'intervention de la brigade nature. Au passage, il est bon de se rappeler que nous avons une réserve marine face à ces accapareurs.
Monsieur le Sous-Préfet, nous avons des doutes sérieux de l'intervention de l'Etat à faire respecter le lagon et les plages réunionnaises par un laisser aller de la DEAL.
Maintenant que le Maire de Saint-Paul a pris la décision de ne pas renouveler les AOT des paillotes au 30 juin 2018, les citoyens attendent de la part de l'ETAT une application stricte de la LOI et une libération au plus vite de nos plages.
Encore une fois, nous réitérons notre démarche constructive à proposer une solution alternative en attendant la construction des 3 rondavelles pour garantir l'offre touristique de la zone balnéaire.
Permettez-nous une dernière remarque. Nous devons déplorer encore une fois les pratiques de la DEAL a vouloir réserver une zone stratégique de recul des paillotes au profit des privilégiés actuels dans le cadre de la mise en place du PPR (Plan de Prévention des Risques).
Il est bon de se rappeler que la procédure de mise en œuvre du PPR doit tenir compte des aléas de la nature et non d'une décision prise en 2012 pour la réservation d'une zone NTOa dans le cadre du PLU.
C'est le PPR qui doit impacter le PLU et non pas le PLU qui doit dicter au PPR où il faut délimiter une zone.
A la découverte de tous ces éléments nous pouvons nous poser la question de la volonté de faire appliquer les lois sur le DPM.
Les habitants de Cilaos avaient manifesté leur mécontentement ce mercredi.
Les travaux ont finalement repris jeudi matin et un accès provisoire au cirque de Cilaos a été établi ce vendredi.
Le Collectif de défense du DPM met en parallèle la gestion par la DEAL du problème des paillotes CocoBeach et la Bobine dans le murs en gabion sont toujours sur la plage.
Voici le courrier envoyé au sous-préfet de Saint-Paul :
Monsieur le Sous-Préfet, nous ne pouvons plus nous contenter de parole.
Depuis le 12 février 2018 lors de notre réunion en Sous-Préfecture vous avez demandé au Directeur de la DEAL de mettre en demeure les Paillotes COCOBEACH et BOBINE de détruire le mur de Gabion et les terrasse pieds dans l'eau.
A ce jour rien n'est fait et les Réunionnais peuvent s'étonner des pratiques de la DEAL (Excès de zèle ou pas) on se précipite pour bloquer les travaux de la RN5 alors qu'au même moment les poissons, crabes, coraux du lagon se meurent en partie dû à l'implantation illégale d'exploitants privilégiés sur le Domaine Public Maritime de l'Ermitage.
Il est bon de rappeler à la DEAL la Circulaire du 20 janvier 2012 du Ministère de l'Ecologie pour la protection du lagon. Nous aurions souhaité la même ardeur pour l'intervention de la brigade nature. Au passage, il est bon de se rappeler que nous avons une réserve marine face à ces accapareurs.
Monsieur le Sous-Préfet, nous avons des doutes sérieux de l'intervention de l'Etat à faire respecter le lagon et les plages réunionnaises par un laisser aller de la DEAL.
Maintenant que le Maire de Saint-Paul a pris la décision de ne pas renouveler les AOT des paillotes au 30 juin 2018, les citoyens attendent de la part de l'ETAT une application stricte de la LOI et une libération au plus vite de nos plages.
Encore une fois, nous réitérons notre démarche constructive à proposer une solution alternative en attendant la construction des 3 rondavelles pour garantir l'offre touristique de la zone balnéaire.
Permettez-nous une dernière remarque. Nous devons déplorer encore une fois les pratiques de la DEAL a vouloir réserver une zone stratégique de recul des paillotes au profit des privilégiés actuels dans le cadre de la mise en place du PPR (Plan de Prévention des Risques).
Il est bon de se rappeler que la procédure de mise en œuvre du PPR doit tenir compte des aléas de la nature et non d'une décision prise en 2012 pour la réservation d'une zone NTOa dans le cadre du PLU.
C'est le PPR qui doit impacter le PLU et non pas le PLU qui doit dicter au PPR où il faut délimiter une zone.
A la découverte de tous ces éléments nous pouvons nous poser la question de la volonté de faire appliquer les lois sur le DPM.