Run Market demande des efforts à ses salariés pour éviter un plan social

Run Market demande des efforts à ses salariés pour éviter un plan social.
Pour éviter un plan social, la direction de Run Market demande aux 625 salariés de faire des efforts d’un à deux millions d’euros. Mardi 3 septembre, elle a présenté un Accord de Performance Collective (APC). Les syndicats entrent en négociations.

Une première réunion s’est tenue, mardi 3 septembre, au siège de Run Market. La direction a présenté l’Accord de Performance Collective (APC) qu’elle veut mettre en place.

Des efforts demandés aux 625 salariés

Elle assure que son objectif est d’éviter un plan social, alors que ses finances sont dans le rouge. Pour cela, elle demande aux 625 salariés de faire des efforts d’un à deux millions d’euros.

Ces derniers mois, la masse salariale a déjà été réduite de 25 personnes dans les rayons fruits et légumes. Désormais, la direction de Run Market (Make Distribution) pourrait apporter des modifications sur la productivité, l’organisation du travail, ou encore les horaires. 

Être acteur de la négociation

Selon les syndicats, il n'y a pas de raison que le personnel soit "le seul à faire des efforts". "Cet accord ne nous satisfait pas, mais au regard les difficultés de l’entreprise, on préfère être acteur de la négociation plutôt que la direction fasse seule et que les salariés se retrouvent avec le minimum de la convention collective", explique Mario Corbeau, délégué syndical CFDT.

Regardez son interview sur Réunion La 1ère :

Run Market : interview de Mario Corbeau, délégué syndical CFDT

Des efforts plutôt que des pertes d’emplois

La CFDT ne souhaite pas que la direction touche au 13ème mois ou autres acquis, mais a bien conscience qu’il faudra faire des efforts. "Si ça peut sauver l’entreprise, on est prêt, plutôt que de voir entre 100 et 200 salariés être mis à la porte", ajoute Mario Corbeau, délégué syndical CFDT.

Quatre hypermarchés

L’enseigne de grande distribution Run Market détient les hypermarchés de Saint-André, Duparc, le Chaudron et Saint-Paul. Le groupe mauricien IBL est devenu leur propriétaire l’an dernier.

Une prochaine réunion doit se tenir au siège de Run Market fin septembre. La direction espère obtenir un accord d’ici la fin du mois d’octobre.