Deux DJ agressés violemment en plein mariage à Saint-André

Les platines d'un DJ (photo d'illustration).
Deux DJ professionnels ont été agressés violemment dans la nuit du vendredi 28 juin, à Saint-André. Alors qu’ils animaient la soirée d’un mariage, des invités s’en sont pris à eux, estimant que la musique s’arrêtait trop tôt.

Les faits se sont déroulés à Saint-André dans la nuit de vendredi à samedi dernier. Deux DJ professionnels ont été violemment agressés en plein mariage. Ludovic et Jonathan Catan, deux frères DJ professionnels, étaient chargés d’animer la soirée de mariage lorsque tout à basculer.

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Saint-André : deux DJ agressés violemment en plein mariage ©Réunion la 1ère

 Fin à 2h du matin

"Il y a une réglementation, la musique s’arrêtait à 2h du matin, et c’était écrit dans le contrat signé avec les mariés", raconte Ludovic Catan. Sauf que "certains invités n’étaient pas contents". Au moment où les deux frères coupent la musique et commencent leur démontage, tout bascule.

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Deux DJ agressés lors d'un mariage

 Un déchaînement de violences

"On a pris des coups de pieds à terre, raconte Jonathan Catan, blessé à l’œil. J’ai crié fort jusqu’à ce que des personnes viennent interrompre tout ça sinon je pense qu’on serait mort". Selon lui, les agresseurs "étaient isolés dans un coin pendant le mariage, et buvaient beaucoup".

"Quand les gars se sont rendus compte que la soirée étaient finie, ils voulaient danser mais il était trop tard, il était déjà 2h du matin", explique Jonathan. Son frère Ludovic a lui cinq dents de cassées. "Je dois encore faire un scanner pour voir si je n’ai pas la mâchoire cassée", explique Ludovic.

 Une plainte déposée

Suite à cette agression, les deux frères ont porté plainte. Une enquête est ouverte. Frédéric Dijoux, président de la commission évènementiel à la CCIR, a réagi. "Nous sommes sidérés qu’il y ait autant de violences autour de nos commerçants et nos professionnels, souligne Frédéric Dijoux. Ce n’est pas acceptable. Il ne faut pas banaliser ces violences autour de nos commerçants qui sont là pour servir nos concitoyens et pas pour être violentés".

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Agression : interview Frédéric Dijoux, président de la commission évènementiel à la CCIR ©Réunion la 1ère

Le président de la commission évènementiel à la CCIR rappelle que la règle est simple. "Pour la plupart des salles, l’événement doit se terminer à 2h du matin, explique-t-il. Si des invités veulent aller danser, qu’ils aillent en boite de nuit, 2h du matin c’est déjà bien pour profiter dans la joie et la bonne humeur".