Saint-André : une cellule de crise au collège Fayard après la tentative de suicide d’une élève de 5ème

Une cellule de crise au collège Fayard après la tentative de suicide d’une élève de 5ème.
Une cellule de crise a été déployée, ce mercredi 20 septembre, au collège Fayard, à Saint-André. Hier, une élève de 5ème a tenté de se suicider du deuxième étage. Elle a été rattrapée in extremis par un surveillant.

L'inquiétude et la tristesse sur les visages. Ce mercredi 20 septembre, une cellule de crise a été déployée au collège Fayard, à Saint-André.

Rattrapée in extremis par un surveillant

Hier, une élève de 5ème a tenté de se suicider du deuxième étage. Elle a été rattrapée in extremis par un surveillant. Une enquête a été ouverte.

Regardez les précisions de Réunion La 1ère :

Une élève de 12 ans a tenté de se jeter dans le vide au collège Fayard de Saint-André. Une tentative de suicide qui suscite une vive émotion sur place.

Recueillir la parole

Ce matin, cinq personnes ont été affectées à cette cellule d'écoute interne. Elle comprendre des assistante sociale, psychologue scolaire, infirmière et autre membre de la communauté éducative formé à recueillir la parole. Les élèves et le personnel traumatisés peuvent ainsi livrer leur ressenti.

Des collégiens sous le choc

Hier matin, le pire a été évité. Depuis, cette tentative de suicide d’une élève de 5ème est de toutes les conversations entre les adolescents. Certains ont assisté à la scène et décrivent le choc. "On était en permanence, j’ai entendu crier", raconte une collégienne. "J’ai eu peur pour elle", ajoute une autre.

Une cellule de crise au collège Fayard après la tentative de suicide d’une élève de 5ème.

Une élève en détresse

Selon des collégiens, la raison du passage à l'acte est personnelle, même si la jeune fille aurait tenté de sauter après avoir été mise à la porte par son professeur d’anglais. Tous reconnaissent que cette adolescente montrait déjà des signes de détresse évidente.

"Si elle en est arrivée là c’est quel doit avoir des soucis, il faut qu’elle soit aidée", dit une jeune fille. "C’est triste, réagit une collégienne. J’ai de la chance d’avoir des parents qui voient quand je ne suis pas bien. Je pense que pour elle, ses parents ne l’ont pas vu. S’il n’y avait pas eu quelqu’un pour la rattraper à temps, on ne sait pas ce qui serait arrivé". Un élève évoque une situation de harcèlement, mais le rectorat ne confirme pas. 

Des médiateurs de la mairie

Les collégiens n'en diront pas plus, ils ne veulent pas se perdre  hypothèses. Ainsi, ils s'en tiennent à la consigne qui aurait été donnée par la direction de l'établissement de ne pas faire de "ladilafé", "de ne pas s'épancher sur les réseaux sociaux au risque de rajouter de l'huile sur le feu".

En complément de l’équipe ressource académique, les collégiens ont aussi la possibilité de parler avec les médiateurs de la mairie, qui patrouillent tous les jours aux abords du collège.

Sur Réunion La 1ère, Isabelle Poncharville, présidente de la PEEP, a réagi : "ce drame a été évité et nous saluons la présence d’esprit de toute l’équipe éducative qui est venue en aide à cette jeune fille". 

Regardez son interview :

Invitée plateau Isabelle Poncharville, présidente de la PEEP, réaction à la tentative de suicide à Fayard