Saint-Denis : un chien torturé puis tué dans le quartier de la Chaumière

Les associations de protection animale rapportent des cas de plus en plus nombreux de maltraitance animale, et notamment dans des squats (photo d'illustration)
Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, un chien a été caillassé puis décapité aux alentours de 23 heures dans le quartier de la Chaumière à Saint-Denis. L’APEBA, l'Association pour l'Education à la Bienveillance Animale, lance un appel à témoin pour retrouver les auteurs de cet acte “d’horreur absolue”

Nous avons été informés qu’un chien qui traînait dans le quartier de la Chaumière ne présentant aucun danger a été sauvagement assassiné le vendredi 20 octobre aux alentours de 20h”, dénonce l’APEBA, l’association pour l’éducation à la bienveillance animale, dans un appel à témoin posté sur Facebook hier après-midi. 

Un chien “docile et sage” 

Selon l’association, ce chien était bien connu des habitants du coin et ne présentait aucune menace pour la population. “Un des chiens les plus dociles, sages et soumis du quartier, assommé, tué à coups de cailloux, puis décapité”, précise l’APEBA dans l’appel à témoin. Selon nos informations, des cris auraient été entendus dans le quartier pendant l’acte. 

Regarder l'intervention de Cécile Squarzoni sur Réunion La 1ère : 

Maltraitance animale : interview de Cécile Squarzoni, pdte de l'APEBA ©Réunion La 1ère

Un acte commis par des mineurs ? 

On a des témoignages comme quoi ce sont des jeunes mineurs, il y a eu des tortures, des actes prémédités, ça a duré de longues minutes”, précise Cécile Squarzoni, présidente de l'Association pour l'Education à la Bienveillance Animale, au micro de Réunion La 1ère ce matin. 

L’association porte plainte

Sur Facebook, l’association qui milite pour la défense des animaux a publié plusieurs photos du chien. Elle appelle aux autorités, aux témoins, et “toute personne qui pourra nous donner des informations sur les faits”, en précisant que l’anonymat sera respecté.

On va porter plainte pour tuerie et acte de sévi sur animal. On appelle les autorités pour avoir plus de surveillance dans ces quartiers et on demande au rectorat qu’un vaste programme d’éducation à la bienveillance animale soit enfin mis en place”, explique Cécile Squarzoni. Elle poursuit : “Il n’est pas possible que des mineurs puissent tuer des animaux sans défense”. 

Pour rappel, tuer sauvagement un animal est punissable aux yeux de la loi. La sanction peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.