Les migrants sri-lankais débarqués hier matin sont toujours en zone d'attente à Gillot et dans un hôtel dionysien. Tous s'apprêtent à déposer officiellement une demande d'asile mais leur combat est loin d'être gagné
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54 migrants sont pour l'instant logés dans un hôtel dyonisien, le Sélect, réquisitionné par la Préfecture comme la dernière fois.
Ces hommes sont répartis dans 14 chambres. Les 18 autres personnes, dont les femmes et les enfants, se trouvent à Gillot, en zone d'attente également. La zone d'attente signifie qu'administrativement, ils ne sont pas encore entrés sur le territoire français. Ils doivent avant tout formuler leur demande d'asile.
Ce matin, les hommes de la Police aux Frontières se sont rendus à l'hôtel, accompagnés d'un interprète, sans doute pour les entendre sur les conditions de leur traversée... Plus de 4 000 km en mer sur un petit bateau de pêche où ils étaient 72. 3 de ces migrants ont ensuite quitté l'hôtel en fin de matinée, direction la préfecture en compagnie des hommes de la PAF. Ils vont demander leur droit d'asile mais avant, ils doivent s'entretenir par visio-conférence avec l'OFPRA. C'est eux qui doivent décider dans un premier temps si leur demande est fondée avant de réellement déclencher la demande.
Ces migrants vont commencer leur audition aujourd'hui et les décisions seront prises au cas par cas...C'est à dire soit rester sur le territoire français, soit retourner dans leur pays au Sri Lanka.
(Re)Voir le reportage de Jean-Claude Toihir:
Ces hommes sont répartis dans 14 chambres. Les 18 autres personnes, dont les femmes et les enfants, se trouvent à Gillot, en zone d'attente également. La zone d'attente signifie qu'administrativement, ils ne sont pas encore entrés sur le territoire français. Ils doivent avant tout formuler leur demande d'asile.
Un interprète sollicité
Ce matin, les hommes de la Police aux Frontières se sont rendus à l'hôtel, accompagnés d'un interprète, sans doute pour les entendre sur les conditions de leur traversée... Plus de 4 000 km en mer sur un petit bateau de pêche où ils étaient 72. 3 de ces migrants ont ensuite quitté l'hôtel en fin de matinée, direction la préfecture en compagnie des hommes de la PAF. Ils vont demander leur droit d'asile mais avant, ils doivent s'entretenir par visio-conférence avec l'OFPRA. C'est eux qui doivent décider dans un premier temps si leur demande est fondée avant de réellement déclencher la demande.
(Re)Voir le reportage de Jean-Claude Toihir:
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