Les greffiers de La Réunion manifestent devant le tribunal de Saint-Denis, la grève se poursuit

La grève des greffiers se poursuit ce vendredi 7 juillet devant le tribunal de Champ-Fleuri à Saint-Denis.
La mobilisation des greffiers se poursuit, ce vendredi 7 juillet. Depuis 7h30, ces personnels, maillon essentiel de la chaine de la justice, manifestent devant le tribunal de Champ-Fleuri à Saint-Denis. Ils dénoncent leurs conditions de travail et le projet de revalorisation salariale du ministère.

Ce vendredi 7 juillet, c’est devant le tribunal de Champ-Fleuri à Saint-Denis, que les greffiers se sont donné rendez-vous dès 7h30. En grève depuis ce lundi 3 juillet, les greffiers de La Réunion poursuivent leur mobilisation, en relais à celle entamée au national depuis deux semaines.

La grève des greffiers se poursuit ce vendredi 7 juillet devant le tribunal de Champ-Fleuri à Saint-Denis.

 

L’audience de correctionnelle reportée

Conséquence de cette mobilisation, l’audience de correctionnelle habituelle de 8h de ce jour est reportée. En début d’audience, une quinzaine de greffiers sont entrés dans la salle pour expliquer les raisons de leur mouvement de grève. Suite à leur discours, ils ont retiré leur robe et l’ont déposé à la barre.

Les affaires qui devaient être jugées ce vendredi 7 juillet sont reportées en mars 2024. Un délai qui traduit bien l’engorgement dénoncé des tribunaux. Le bâtonnier a apporté son soutien à la mobilisation des greffiers.

 

Un projet de revalorisation jugé désavantageux

La profession proteste contre un projet de revalorisation salariale jugé désavantageux et les conditions de travail qu’ils subissent. Les greffiers estiment que la grille indiciaire proposée par le ministère n’est " pas du tout " à la hauteur du travail qu’ils fournissent. Ils rappellent que les greffiers sont des techniciens de procédure et que sans eux " rien ne peut se faire ".

" Nous dénonçons le manque de personnel, nous dénonçons le manque de greffiers et nous dénonçons les conditions de travail qui sont inacceptables aujourd’hui ", déclarait lundi Gina Dolcine, greffière au tribunal de saint-Pierre.