Ils étaient 68, sur les 72 migrants arrivés le 5 février dernier en provenance du Sri Lanka, à être venus défendre hier samedi leur cas au palais de justice de Champ-Fleuri. Les juges des libertés et de la détention ont décidé de prolonger de 8 jours leur placement en zone d'attente.
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Les auditions ont débuté avec du retard. Initialement prévues à 14 h, elles ont commencé vers 15 h. Les 68 migrants présents, incluant 7 femmes et 5 enfants, ont été appelés un à un. Puis ils ont été séparés en deux groupes distincts pour être entendus. Parmi les avocats présents aux côtés des migrants, maître Mihidoiri Ali qui s'était déjà occupé des précédents arrivants en provenance du Sri Lanka.
Après plusieurs heures d'audition, les juges ont décidé de prolonger de 8 jours leur placement en zone d’attente. Le délai légal de quatre jours ayant expiré, leur placement pouvait être rallongé, dans la limite d’une durée totale de vingt jours. Les avocats présents ont plaidé l’irrégularité de la procédure débutée mercredi.
En parallèle de cette procédure devant les JLD, les migrants ont déposé une demande d'asile à la frontière. Seules quatre d'entre elles ont été acceptées par l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides. Selon les textes de loi, celui qui se voit refuser l'entrée sur le territoire après cette demande d'asile à la frontière est renvoyé vers son pays de provenance. Mais ce dernier peut toujours déposer un recours devant le tribunal administratif. Durant cette période, il est maintenu en zone d’attente. C'est ce qui s'est produit pour les 62 migrants arrivés en décembre dernier.
En parallèle de cette procédure devant les JLD, les migrants ont déposé une demande d'asile à la frontière. Seules quatre d'entre elles ont été acceptées par l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides. Selon les textes de loi, celui qui se voit refuser l'entrée sur le territoire après cette demande d'asile à la frontière est renvoyé vers son pays de provenance. Mais ce dernier peut toujours déposer un recours devant le tribunal administratif. Durant cette période, il est maintenu en zone d’attente. C'est ce qui s'est produit pour les 62 migrants arrivés en décembre dernier.