"Je l’emprunte trois à quatre fois par semaine pour aller au travail ou remonter à la maison", explique Didier, le deux millionième passager du téléphérique Papang à Saint-Denis. L’événement a été fêté mardi, à la station du Chaudron.
"Un gain de temps"
Le téléphérique a largement réduit les temps de trajet de Didier, 23 ans, entre Bois de Nèfles et le Chaudron.
"Avant je prenais la ligne 24 puis la 8, ou je descendais en vélo et j’attendais que quelqu’un de ma famille récupère le vélo dans sa voiture, raconte-t-il. Avec le téléphérique je suis à la maison en 20 ou 30 minutes. Il me fait gagner du temps car il y a beaucoup d’embouteillages au niveau des ronds-points quand on sort des hauts".
Un succès 18 mois après sa mise en service
Dix-huit mois après son entrée en service dans le chef-lieu, ce nouveau mode de transport tend toujours à se développer.
La maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts, salue le succès de ce téléphérique auprès de toutes les générations. "Il y a les jeunes des lycées, collèges, université, il y a les familles, les séniors qui viennent aussi, remarque Ericka Breigts. Je ne m’attendais pas à ce que le Papang entre aussi facilement dans les mœurs. C’est comme si il avait toujours exister".
En un peu plus d’un an, le Papang aura amélioré la vie de plusieurs milliers d'usagers des transports en commun de Saint-Denis.
D'autres téléphériques à venir
D'autres téléphériques sont en prévision dans le Nord de La Réunion. "Il y aura un deuxième téléphérique sur la Montagne, assure le président de l’intercommunalité, Maurice Gironcel. C’est un projet avec trois programmes. Le premier est entre la Vigie et Bellepierre, le second entre la Vigie et Saint-Bernard, et le troisième entre Bellepierre et le Barachois".
Dans le cadre du plan de schéma de téléphérique au niveau de la Cinor, il y en aura aussi un sur Beauséjour à Sainte-Marie, un autre sur Quartier Français à Sainte-Suzanne. "Sur Sainte-Marie et Sainte-Suzanne, c’est encore la phase d’étude qui va durer jusqu’en 2026 et en 2032, nous aurons terminé", assure Maurice Gironcel.