Saint-Denis : réunions de crise à la mairie pour l'immeuble dangereux

Un immeuble de la rue Jean Chatel à Saint-Denis s’effrite. La mairie a mis en place un périmètre de sécurité autour de la zone. Une réunion de crise s'est tenue ce vendredi, une autre doit avoir lieu lundi prochain. Une décision sera prise en début de semaine.
La décision devrait être prise en début de semaine prochaine. La municipalité de Saint-Denis a réagi après que la dangerosité d’un immeuble de la rue Jean Chatel, dans le chef-lieu, ait été pointée du doigt par le Journal de l'Ile de La Réunion. La rue est en effet très passante, 3 boutiques se situent au bas de la bâtisse incriminée.
 
La mairie a dans un premier temps décidé d’installer des barrières afin de dresser un périmètre de sécurité autour de la zone dangereuse. L’une des boutiques, une bijouterie n’est donc plus accessible aux clients, les deux autres disposent en revanche d’une entrée déportée.
 
 

Réunions de crise à la mairie

Dans un second temps, les équipes de la mairie se sont réunies ce vendredi 12 avril. Elles ont ainsi pris contact avec l'architecte des bâtiments de France pour décider des actions à mener afin résoudre ce problème sur ce bâtiment classé. Lundi 15 avril, les directeurs généraux des services techniques, d'urbanisme et de la direction juridique se réuniront pour trancher. 

Deux options semblent s’offrir. La première consisterait en la prise d’un arrêté de péril imminent. Le tribunal administratif serait alors immédiatement saisi et il lui appartiendrait de contraindre le propriétaire de l’immeuble d’effectuer des travaux dans les plus brefs délais.

Une autre option pourrait également être envisagée, à savoir, si le péril est vraiment trop important, l’exécution immédiate de travaux par la mairie elle-même. Il lui appartiendrait alors de rémunérer les entreprises spécialisées qui interviendrait, et ce aux frais de la ville. Une démarche qui ne s’avérait pas forcément plus " rapide ", car si le montant dépasse les 25 000 euros, des consultations seraient nécessaires.
 
©Réunion la 1ère