Une opération escargot a lieu ce jeudi 22 juin, à l’entrée de la ville de Saint-Joseph, par les salariés de la société Derichebourg. Ils sont en grève depuis mardi 20 juin. Suite à l'appel du syndicat CGTR SUD, des employés ont cessé le travail.
Regardez les précisions de Réunion La 1ère :
Ils étaient une vingtaine à défiler accompagnés de membre de leur famille. Avec slogans et pancartes, ils veulent interpeller les élus et la population. Ils sont parits des locaux de l'entreprise pour rejoindre l’antenne de la CASUD, à Saint-Joseph.
Conditions de travail et mesures salariales
Les revendications exprimées restent inchangées depuis le débrayage qui a eu lieu en avril dernier. Les salariés dénoncent leurs conditions de travail et les mesures salariales.
"On demande à ce que les véhicules soient réparés pour travailler dans une totale confiance, car la population est mise en danger autant que nous, assure René-Claude Box, représentant syndical CGTR Derichebourg. En sortant avec ces véhicules, on prend des risques et on fait prendre des risques".
Le personnel estime ne pas être entendu. Pour lui, il y a urgence à ce que la direction intervienne pour palier des défaillances techniques avant qu’un drame se produise.
"Au-delà d’être une société qui ne respecte pas les droits des salariés, c’est aussi une société qui pollue", assure Vincent Rebeca, secrétaire général CGTR Sud.
Ce mouvement a des conséquences sur le ramassage des déchets sur les communes de Saint-Joseph et Saint-Philippe.
Déjà en grève en avril
En avril dernier, une trentaine d'agents s'était déjà mis en grève pour dénoncer notamment le mauvais état des camions de ramassage. Le personnel pointait du doigt des problèmes de fuite, des dysfonctionnements des tableaux de bord et, plus grave encore, de frein à main.
Leur mobilisation avait duré quatre jours avant qu’un protocole d’accord soit signé avec la direction de l’entreprise. Il prévoyait notamment des contrôles réguliers sur les véhicules.