"Le confinement a du bon", n'hésite pas à lancer Jeannick Techer, un riverain de la rivière Langevin rencontrés ce dimanche sur un site à présent totalement déserté les week-ends. "C'est que du positif, la nature reprend ses droits", lâche-t-il encore.
Les rencontres sont étonamment rares sur ces berges de la rivières habituellement très fréquentées par les Réunionnais et les touristes. Et cela ne s'explique pas uniquement par l'hiver austral. Car c'est bien depuis la mise en place du confinement et de la limitation des déplacements, dans un rayon de 10km la semaine et de 5km le dimanche, que les habitants de ce quartier respirent à nouveau...
Des nuisances à répétition auparavant
On se souvient de leur coup de colère au mois de janvier dernier. Excédés par les nombreuses incivilités, des nuisances sonores aux stationnements anarchiques, sans compter les déchets laissés sur le pas de leurs portes, les habitants en étaient arrivés à bloquer la route, afin d'obtenir une rencontre avec le maire de Saint-Joseph, Patrick Lebreton.
Des arrêtés municipaux et préfectoraux
La municipalité et la préfecture avait par la suite rappeler les mesures en vigeur dans ce contexte sanitaire : pas de pique-nique, ni de rassemblements de plus de six personnes, et stationnement uniquement sur les emplacements réglementés.
Certains riverains plutôt optimistes
Des contrôles de la police municipale et de la gendarmerie avaient également été réalisés et des verbalisations dressées pour les contrevenants. Mais c'est bien depuis la mise en place des dernières mesures sanitaires, plus restrictives, que les riverains profitent réellement d'une certaine quiétude.
"Jamais on n'a connu ce calme là à Langevin, il n'y a pas une seule voiture qui passe sur la route", relève Mathieu. Pour autant, cet habitant confie attendre avec impatience la levée du confinement et des limitations de déplacement. "Les gens ont tellement vu dans les médias qu'il y avait des problèmes sur ce bord de la rivière que je pense qu'ils vont faire des efforts maintenant", estime ce riverain. Il faut l'espérer.
Re(voir) le reportage de Réunion La 1ère :