Saint-Leu investit pour une eau potable de meilleure qualité

La commune de Saint-Leu s’engage dans une démarche de modernisation de son alimentation en eau potable. Avec le soutien du TCO, elle investit dans son réseau pour proposer une eau de meilleure qualité et réduire les fuites.

La commune de Saint-Leu veut fournir de l’eau de qualité en quantité suffisante. Pour l’accompagner, la commune peut compter sur le TCO, qui souhaite consacrer sur cette mandature 200 millions d’euros pour les projets de ses communes membres.

A La Réunion, la question de l’accès à une eau potable de qualité est un enjeu pour les communautés de communes. Depuis le 1er janvier 2020, elles ont en effet récupérer les compétences relatives à l’eau potable et à l’assainissement.

Le réseau d’eau, projet prioritaire

Sur Saint-Leu, 40 millions d’euros d’investissement seront proposés, a confirmé le vice-président du TCO, Gilles Hubert lors d’une visite de terrain hier, mercredi 31 mars, sur la commune. Avec la côte part communale de 30 millions d’euros, au total 70 millions d’euros seront consacrés aux projets.

Le premier d’entre eux est celui de la modernisation des réseaux d’eau. D’après le maire de Saint-Leu, Bruno Domen, certains réseaux datent de près de 40 ans, et devront avec d’autres être remplacés dans l’avenir pour réduire le nombre de fuites.

Stopper les fuites et assainir l’eau

Actuellement le taux de rendement est de 60%, soit 198 000 m3 de perte d’eau chaque année. Cela représente l’équivalent de la consommation en eau de 1 100 familles. Tous les 10 ou 12 ans, la commune accueille 10 000 nouveaux habitants, ce qui nécessite d’investir dans le renforcement du réseau. En 2019-2020, 7 à 8 millions d’euros ont ainsi été investis.

Afin de garantir une meilleure qualité de l’eau au robinet, la ville construit également des stations de potabilisation, comme celle de Maduran dont les travaux ont commencé en janvier dernier pour une durée de 18 mois. En 2015, 52% de la population réunionnaise ne bénéficiaient pas d’une eau potable continue. Une situation due au retard structurel dans la construction d’usines de potabilisation.