Les visiteurs ne peuvent plus être accueillis à Kélonia depuis ce jeudi 9 juin. Depuis ce matin, les salariés sont en grève illimitée. Ils sont 25 au total et ont tous cessé le travail, exceptés deux d’entre eux qui assurent les soins des tortues.
Injustices sociales, conditions de travail…
Ils dénoncent des injustices sociales. Ils estiment que des salariés qui font le même travail, ne touchent pas le même salaire. Selon eux, "ces inégalités de traitement existent depuis la création de la SPL Réunion des Musées Régionaux en 2013".
Les grévistes protestent aussi contre un de mauvaises conditions de travail et un manque de moyens. Ils affirment manquer de personnels à l’accueil des caisses et rappelle que Kélonia accueille en moyenne 500 visiteurs par jour, en ce moment.
Selon les grévistes, la direction change tous les six mois, "il n’y a pas de suivi dans les dossiers". Ils demandent aussi une "prise en compte de la présence des animaux vivants et l'organisation associée". Ils demandent à être reçus par la direction.
Préavis de grève sur quatre sites
Ce jeudi, un préavis de grève était déposé par l’ensemble du personnel de la Société Publique Locale Réunion des Musées Régionaux (RMR). La SPL RMR gère quatre sites : Stella Matutina, la Cité du Volcan, Kélonia et le MADOI (Musée des Arts décoratifs de l’Océan Indien).
Seule Kélonia était impactée par la grève. Stella Matutina et la Cité du Volcan sont ouverts au public normalement. Le MADOI est actuellement fermé au public pour cause de montage d’exposition.
Dans un communiqué, la direction de la Société Publique Locale Réunion des Musées Régionaux (RMR) affirme que 20% du personnel est en grève, quasi exclusivement à Kélonia.
Réaction de la direction
Elle explique que, "des négociations sont d'ores et déjà ouvertes avec les délégués syndicaux sur la Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) et l’avenant à l’accord d’entreprise, et que les revendications collectives sont discutées dans ce cadre".
Selon la direction, "un calendrier des négociations a été défini, et des groupes de travail sont prévus". Elle assure travailler à une "logique de cohérence et de plus grande équité pour l’ensemble de ses salarié.e.s".
Le reportage de Réunion La 1ère :