Ce lundi 6 décembre, le lycée Stella de Saint-Leu est sous surveillance. Une partie des élèves va à nouveau se faire tester au Covid-19. Le premier cas autochtone du variant Omicron à La Réunion a été identifié dans cet établissement et annoncé par les autorités, hier, dimanche.
Des lycéens résignés
"Quand on entend des cas à l'autre bout de l'île et quand on apprend que c'est dans notre lycée, ce n'est pas la même chose", réagit une lycéenne. "Je ne pensais pas qu'il se répandrait si vite", ajoute une autre élève. D'autres en revanche, ne sont pas surpris. "Je pense que nous sommes tous voués à avoir le Covid", estime un lycéen. "Il y a déjà eu des épidémies, les gens ont déjà survécu à ça", ajoute un autre.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Des mesures depuis la semaine dernière
Le lycéen testé positif au variant Omicron est un élève de terminal. Il était absent depuis la semaine dernière, car il présentait des symptômes de la dengue. Le lycée a été prévenu, hier, dimanche qu'il s'agissait du variant, mais dès la semaine dernière des mesures avaient déjà été prises.
"A l'annonce de ce cas positif la semaine dernière, nous avions pris des mesures, comme le veut le protocole, explique Brigitte Bertil, proviseure du lycée Stella. Tous les élèves de la classe et des groupes ont été informés et devaient se faire tester. Ils sont revenus en cours lorsqu'ils étaient négatifs et vaccinés. Les élèves négatifs et non-vaccinés doivent attendre sept jours avant de revenir".
De nouveaux tests ce lundi
Un autre élève de terminal a également été testé positif au covid-19. Des analyses sont en cours pour identifier s'il s'agit du variant Omicron.
Les autorités ont demandé de retester, ce lundi, tous les élèves des deux classes concernées, et des groupes, compte tenu de l’émergence du variant Omicron. Sur près de 1000 élèves du lycée, une centaine est retestée. "Ils reviendront en cours s'ils sont négatifs", explique la proviseure, Brigitte Bertil, qui ajoute qu'il "n'y a pas de nécessité à fermer l'établissement".
Les deux élèves positifs sont symptomatiques, mais leur état de santé n'inspire pas d'inquiétude.