Ils s’étaient déjà mobilisés en avril dernier. Des habitants de la Plaine-Saint-Paul se mobilisent à nouveau contre l’installation d’une antenne téléphonique au beau milieu de leur lotissement et demandent à ce que le principe de précaution soit appliqué.
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Les riverains du lotissement Les Grevilleas de la Plaine-Saint-Paul protestent contre l’installation d’un pylône téléphonique de 20m de hauteur. Les habitants craignent l’impact que cela pourrait avoir sur leur santé.
Ils se sont donc réunis ce samedi 29 juin au matin. Depuis le 6 avril, date de leur première manifestation, un trou a été fait pour les fondations du pylône.
Le reportage de Thierry Chapuis.
Les riverains de ce lotissement sont donc bien décidés à se battre pour empêcher l’installation de cette antenne téléphonique. Pour se faire, ils vont réactiver l’association de quartier. Une avocate a déjà été contactée et les habitants sont décidés à aller en justice s’il le faut.
Ils ne demandent pas la suppression des antennes, nécessaires aux communications, mais leur délocalisation dans des zones à moindre risque.
Ils se sont donc réunis ce samedi 29 juin au matin. Depuis le 6 avril, date de leur première manifestation, un trou a été fait pour les fondations du pylône.
Le reportage de Thierry Chapuis.
Prêts à aller en justice
Les riverains, eux, voudraient voir le principe de précaution appliqué. Selon certains d‘entre eux, ce ne serait pas le premier produit à avoir été validé par les autorités et à finalement se révéler dangereux pour la santé des gens.Les riverains de ce lotissement sont donc bien décidés à se battre pour empêcher l’installation de cette antenne téléphonique. Pour se faire, ils vont réactiver l’association de quartier. Une avocate a déjà été contactée et les habitants sont décidés à aller en justice s’il le faut.
Soutien des élus d’opposition et d’EELV
Des élus de l’opposition à la mairie de Saint-Paul et des représentants d’Europe-Ecologie-Les-Verts sont venus soutenir le mouvement. Le phénomène n’est hélas pas nouveau à La Réunion et en métropole. Un certain nombre de rendus judiciaires ont ainsi donnés raisons aux détracteurs de ce type d’équipement, selon Geneviève Payet, conseillère fédérale EELV.Ils ne demandent pas la suppression des antennes, nécessaires aux communications, mais leur délocalisation dans des zones à moindre risque.