L’expertise menée à bord du Tresta Star le mardi 8 février, par les services de l’État, a confirmé que la coque du navire présente des fragilités. Il y a notamment une brèche de trois mètres dans le compartiment des machines. Mais les experts s'accordent sur le fait que "la structure est saine et il ne fait pas craindre une rupture à ce stade."
Si les opérations de remorquage débutent aujourd'hui, il apparaît toutefois que "le navire est profondément échoué" indiquent les services concernés. Ce sont en particulier les rochers qui vont rendre la sortie du navire difficile.
Début des travaux de pompage
Hier, le remorqueur Vasileios, mandaté par la compagnie, a pu s’approcher du navire et effectuer les premiers sondages. Le canot du remorqueur, mais aussi un hélicoptère de la société Helilagon, ont déposé du matériel à bord : pompes, générateurs, divers équipements de découpe du pont pour faciliter les accès aux cales ainsi que des big bags pour collecter les déchets.
Grâce à des conditions météorologiques favorables dans le secteur de Saint-Phillipe et du Tremblet, les travaux de pompage vont pouvoir commencer. La durée de ces opérations dépendra non seulement de la houle mais aussi des conditions d'accès aux compartiments qui doivent être vidés.
Une équipe de 11 personnes est mobilisée sur site depuis lundi pour ces travaux de dépollution.
Un échouement évoqué lors des questions au Sénat
Hier, le ministre des Outre-mer a évoqué l'échouement du Tresta Star lors des questions au Sénat. Sébastien Lecornu a évoqué la présence de traces d'hydrocarbures liées à de précédents transports de fioul lourd.
Des premières missions d'expertise ont eu lieu et laissent à voir des traces d'hydrocarbures qui sont liées à des transports précédents de fioul lourd (...) Les premières opérations de nettoyage et de pompage vont avoir lieu. Un bateau spécialisé va se rendre prochainement sur place.
Une mission que le ministre des Outre-mer verra au plus près lors de son déplacement à La Réunion du 13 au 15 février.
Interdiction d'approcher et de survoler le site
Pour des raisons de sécurité, l’accès au site de l’épave est interdit que ce soit par voie terrestre ou maritime. Afin de ne pas entraver les opérations aériennes, les survols de drones sont également interdits.