Saint-Philippe : des opérations pour dépolluer le Tresta Star et empêcher les curieux d'accéder à l'épave

Le Tresta Star s'est échoué à Saint-Philippe lors du cyclone Batsirai, le 3 février 2022
Ce mercredi 9 février, des experts et techniciens sont mobilisés au chevet du Tresta Star, navire mauricien échoué à Saint-Philippe durant le cyclone Batsirai. Les priorités sont de déséquiper le navire, le dépolluer et sécuriser les lieux.

Un navire est aux côtés du Tresta Star ce mercredi 9 février. Des opérations de transbordage sont menées.

Retirer le matériel et les équipements à bord

L'objectif est de déséquiper le navire mauricien et transporter le matériel à bord de l'autre navire situé à proximité. Ces opérations ont été perturbées par la houle ce matin encore. Les opérations héliportées n'ont pas pu avoir lieu et sont reportées.

Au Tremblet à Saint-Philippe, une équipe de onze personnes, experts et techniciens, sont mobilisés depuis lundi, pour la dépollution du navire mauricien, échoué en plein cyclone Batsirai, jeudi dernier. Mis en demeure par le Préfet de faire cesser le danger, l'armateur a dépêché deux navires anti-pollution, ainsi qu'un premier "salvage master", conseil spécialisé en sauvetage du navire.

Regardez les précisions de Réunion La 1ère :

Tresta Star : le point sur les opérations

Découpé ou remorqué

Que va devenir ce navire dans les jours qui viennent ? Trois brèches sont repérées sur le bateau, dont la structure est encore relativement solide. Hier, un survol en hélicoptère a notamment permis de vérifier l'absence de traces d'hydrocarbures.

La prochaine étape sera de vider les soutes à carburant, avant de déterminer si le Tresta star sera découpé ou remorqué. Pour cette dernière étape, il faudra aussi tenir compte des conditions climatiques, qui ne sont pas des plus favorables pour les équipes pour le moment.  

Interdiction d'accéder au site

Ces travaux ont lieu alors que la sécurisation des lieux est une priorité. Un arrêté municipal a été pris pour en interdire l'accès, pourtant de nombreux badauds sont présents. Ils perturbent le travail des techniciens mais prennent aussi des risques.

Des personnes marchent dans le graton, parfois en savate, ou avec des enfants, pour rejoindre le littoral au bout de la coulée de lave de 2007. S'approcher du lieu du naufrage n'est pas sans risque.

Ce matin, les policiers municipaux ont contraint une vingtaine de personnes à rebrousser chemin pour rejoindre la RN2.