Les urgentistes du CHU-Sud sont entrés de pied ferme dans le mouvement de grève qui touche déjà 75 services dans toute la France. Distribution de tracts, pétition, ralentissement de la circulation, la population n'a pas été privée de soins pour autant ce mercredi.
Les urgentistes du CHU-Sud qui soutiennent depuis une semaine le mouvement national, sont à leur tour, entrés en grève ce mercredi.
Une première journée passée à distribuer des tracts, faire tourner des pétitions et informer la population sur ce qui se passe une fois dans le service.
Ce dernier gère au quotidien entre 140 et 180 passages notamment en raison de la dengue, une situation difficile pour les personnels comme pour les patients qui passent parfois des heures à attendre une prise en charge.
"Si l'on tient compte des recommandations de la Société francaise de médecine d'urgence, le service aurait besoin de 20 infirmiers supplémentaires, autant d'aide-soignants, de 8 médecins, de plus de secrétaires et de cadres" précise Katia Bonneville, infirmière aux urgences, représentante du Collectif "les soignants au bord du gouffre", et représentante de la CFTC Sud-santé.
" Nous sommes en sous-effectif majeur, comment assurer des soins sécuritaires, les soignants sont appelés sur leurs jours de repos, nous sommes des gens de devoir alors nous revenons travailler" dit la syndicaliste qui parle de maltraitance institutionnelle.
Le reportage de Patrick Smith et de Laurent Josse
Une première journée passée à distribuer des tracts, faire tourner des pétitions et informer la population sur ce qui se passe une fois dans le service.
Ce dernier gère au quotidien entre 140 et 180 passages notamment en raison de la dengue, une situation difficile pour les personnels comme pour les patients qui passent parfois des heures à attendre une prise en charge.
"Si l'on tient compte des recommandations de la Société francaise de médecine d'urgence, le service aurait besoin de 20 infirmiers supplémentaires, autant d'aide-soignants, de 8 médecins, de plus de secrétaires et de cadres" précise Katia Bonneville, infirmière aux urgences, représentante du Collectif "les soignants au bord du gouffre", et représentante de la CFTC Sud-santé.
" Nous sommes en sous-effectif majeur, comment assurer des soins sécuritaires, les soignants sont appelés sur leurs jours de repos, nous sommes des gens de devoir alors nous revenons travailler" dit la syndicaliste qui parle de maltraitance institutionnelle.
Le reportage de Patrick Smith et de Laurent Josse