Chez Olivette et Yves Esparon, l’amour c’est comme le bon vin, il se bonifie avec les années. À 74 et 70 ans, le couple s’aime bien plus qu’au premier jour. Depuis qu’Yves est à la retraite, les deux tourtereaux vivent des moments de grâce.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Coup de foudre pour les amoureux au bal lontan
Olivette et Yves ont échangé leurs premiers regards il y a plus d’un demi-siècle, lors d’un bal lontan. A l’époque, ils avaient 15 et 19 ans.
“Quand ma vu à li arrivé, ma trouvé li té un très beau garçon et ziska l’heure, lé encore dans ma tête, confie Olivette, les yeux pétillants. Il était très beau et très élégant, habillé tout en blanc, et il dansait bien”.
“Elle avait une robe à petits pois. Au premier coup d’zyié c’était le coup de foudre”, se rappelle Yves.
Dans les règles de l’art
Mais entre eux, pas de conduite inappropriée. Par respect pour sa belle Olivette et en tant que bon gentleman, Yves a demandé par écrit le consentement de ses futurs beaux-parents pour apprendre à connaître la femme de sa vie. Aujourd’hui, la lettre fait partie des archives familiales. “Permettez-moi, donc, de vous demander ici votre consentement à la réalisation du projet que j’ai conçu de faire d’elle ma future épouse”, relit Yves, rempli d’émotions.
Une fois que l’autorisation a été accordée, le couple a passé tout son temps ensemble. Le mariage a eu lieu en 1972. De leur union sont nés quatre enfants et huit petits-enfants. Récemment, ils ont renouvelé leurs voeux en famille.
“C’est tous les jours la Saint-Valentin”
Le couple passe tout son temps ensemble. Olivette et Yves préparent le petit-déjeuner à deux et le dégustent en tête-à-tête, les yeux dans les yeux.
“C’est tous les jours la Saint-Valentin. C’est tous les jours comme ça, lance Olivette. Mon énergie et son énergie ne font qu’un. Même s’il y a des hauts et des bas, on est toujours ensemble”.
“C’est un réconfort de début de la journée. S’il nous arrive quelque chose, au moins, on est ensemble. Il nous reste quand même très peu à vivre, donc on profite”, conclut le septuagénaire, bien conscient qu’il faut “profiter de chaque moment”.