La Mairie de Sainte-Marie ne s’opposera pas à la première dispersion de moustiques stériles à Duparc dans deux semaines. Les scientifiques de l’IRD ont expliqué à la population ce lundi comment l’expérimentation allait se passer et pourquoi il ne faut pas en avoir peur.
Ce lundi, à la salle polyvalente de Duparc, les habitants de Sainte-Marie étaient invités à une réunion d’information sur le premier lâcher de moustiques mâles stériles prévu dans leur quartier le 15 Juin prochain. Un projet sur lequel l’Institut de recherche pour le Développement travaille depuis 10 ans, et qui a vu le jour au lendemain de l’épidémie de chikungunya, une épidémie qui avait causé la mort de plus de 200 personnes dans l’île.
Le projet TIS, technique de l’insecte stérile porté par Louis Clément Gouagna, ingénieur à l’IRD consiste pour rappel à lâcher en pleine nature, des mâles préalablement stérilisés afin de bloquer la reproduction et limiter les populations de moustiques vecteurs du chik, de la dengue et autre zika.
Deux autres lâchers sont prévus les 08 Septembre et 09 Novembre prochains pour compléter l’expérimentation qui est une première en France. La TIS a déjà fait l’objet de recherche, plus particulièrement sur les mouches.
Ce Lundi, il s'agissait de convaincre une partie de la population que cette dispersion était sans danger pour elle. Mais les habitants pourtant informés ne se sont pas déplacés en nombre. Pour ceux qui étaient là, les chercheurs ont expliqué ce qui allait se passer dans deux semaines et les ont invités à passer le test de la cage où se trouvaient 2500 mâles neutralisés.
Le reportage de Michelle Bertil et Willy Thévenin
Le projet TIS, technique de l’insecte stérile porté par Louis Clément Gouagna, ingénieur à l’IRD consiste pour rappel à lâcher en pleine nature, des mâles préalablement stérilisés afin de bloquer la reproduction et limiter les populations de moustiques vecteurs du chik, de la dengue et autre zika.
Deux autres lâchers sont prévus les 08 Septembre et 09 Novembre prochains pour compléter l’expérimentation qui est une première en France. La TIS a déjà fait l’objet de recherche, plus particulièrement sur les mouches.
Ce Lundi, il s'agissait de convaincre une partie de la population que cette dispersion était sans danger pour elle. Mais les habitants pourtant informés ne se sont pas déplacés en nombre. Pour ceux qui étaient là, les chercheurs ont expliqué ce qui allait se passer dans deux semaines et les ont invités à passer le test de la cage où se trouvaient 2500 mâles neutralisés.
Le reportage de Michelle Bertil et Willy Thévenin