L'abri côtier de Sainte-Rose a été dévasté par le passage de Fakir. Quarante embarcations, de professionnels et plaisanciers, y sont stationnées. Elles doivent être mises au sec en cas de danger ; mais faute d'alerte ! Des canots ont été retournés, d'autres coulés.
Le préfet de La Réunion est à Sainte-Rose où il se penche, à juste titre, sur les difficultés des agriculteurs et plus précisément des maraîchers. Il est question d'aides, de subventions pour relancer les plantations, mais aussi de réunion avec les maires de toutes les communes pour repenser le système d'alerte.
Sur ce dernier point, les petits pêcheurs de la commune du Sud-Est de La Réunion doivent penser qu'il y a urgence.
À quelques kilomètres de cette visite préfectorale, les pêcheurs professionnels et plaisanciers tentent de réparer les dégâts. Les quarante embarcations qui sont habituellement stationnées dans l'abri Sainte-Rosien ont été touchées par le passage de Fakir. Les canots ont été coulés et les bateaux très sérieusement abîmés. Une raison, simple, les propriétaires n'ont pas été alertés du réel danger que représentait le météore. En cas de grosse houle et de vent fort, ils extraient les embarcations de l'abri côtier sur des remorques pour les mettre au sec.
Aujourd'hui, comme de nombreux autres jours, les professionnels vont donc travailler toute la journée pour réparer leur matériel, sans gagner le moindre euro. Depuis le 1er janvier 2018, ils ne comptent plus les jours sans pouvoir prendre la mer. Le maigre défraiement qui leur est versé en cas d'intempéries ne couvrira jamais les frais liés à l'ENIM, ou l'URSSAF. Les petits pêcheurs professionnels sont également en état d'urgence !
Sur ce dernier point, les petits pêcheurs de la commune du Sud-Est de La Réunion doivent penser qu'il y a urgence.
À quelques kilomètres de cette visite préfectorale, les pêcheurs professionnels et plaisanciers tentent de réparer les dégâts. Les quarante embarcations qui sont habituellement stationnées dans l'abri Sainte-Rosien ont été touchées par le passage de Fakir. Les canots ont été coulés et les bateaux très sérieusement abîmés. Une raison, simple, les propriétaires n'ont pas été alertés du réel danger que représentait le météore. En cas de grosse houle et de vent fort, ils extraient les embarcations de l'abri côtier sur des remorques pour les mettre au sec.
Aujourd'hui, comme de nombreux autres jours, les professionnels vont donc travailler toute la journée pour réparer leur matériel, sans gagner le moindre euro. Depuis le 1er janvier 2018, ils ne comptent plus les jours sans pouvoir prendre la mer. Le maigre défraiement qui leur est versé en cas d'intempéries ne couvrira jamais les frais liés à l'ENIM, ou l'URSSAF. Les petits pêcheurs professionnels sont également en état d'urgence !